Marie, l’archétype de l’Église

 

       

 

 

 
 

Icône, Notre Dame d'Ilige, Liban

 

 Marie, l’archétype de l’Église, vit, médite et célèbre le mystère du Christ !

 

I-    Qui est-elle cette Marie ?

C’est une fille de chez nous, de notre terroir ; une fille qui sent le parfum de la terre, de la bonne terre que Dieu a créée ;  une fille parmi nos filles, une femme parmi nos femmes. C’est un bout de femme qui porte l’humanité dans ses gènes. Dans notre tradition surtout orientale c’est souvent le côté divin, de Mère de Dieu , de Théotokos qui prédomine. Alors, nous nous sentons appelés à lui vouer une dévotion épurée et lointaine, pleine de  vénération et de transcendance (ce qui est vrai et beau!).

Or, il me plaît de penser d’abord à elle en tant que  femme pleine de chaleur, pleine d’humanité, dynamique et vivante. Tout parle en elle, puisqu’elle porte la VIE. Il s’agit de la Marie de l’Évangile. Elle est une femme de la terre, une femme qui nous ressemble ou bien, pour être plus juste, une femme à qui nous pouvons ressembler… une femme, mais pas n’importe laquelle… c’est une perle rare parmi les femmes… la fine fleur des femmes, une  grande dame, notre Dame, une SET, SET EL KEL… une femme unique dont la présence et l’exemple sert aussi bien aux hommes qu’aux femmes d’aujourd’hui.

Peut être avez-vous jamais côtoyé ou rencontré un visage féminin irradiant de lumière, peut être avez-vous eu le bonheur de vivre aux côtés d’une femme (mère, épouse, grand’mère, tante, amie, voisine…) au visage lumineux, aux gestes tout de tendresse et de bonté arrondis… toute de délicatesse imprégnée… Si oui, heureux êtes-vous… car dans ce cas, vous avez rencontré en quelque sorte Marie, la Marie de la terre, la Marie fille de notre peuple… la Marie que Dieu lui-même a choisie pour porter le Joyau du ciel, l’Aimé du Père, son Fils Jésus…

 

II-    Marie accueil et fécondité

La dignité et la beauté de Marie lui viennent de ce qu’elle a su s’ouvrir au mystère divin. Elle a su, avec son coeur, accueillir l’incompréhensible, voire l’impossible… et c’est ainsi qu’elle a pu contenir l’incontenanble…

 

A l’Annonciation : le nom de Marie apparaît à l’Annonciation. Marie, la fille d’Anne et de Youwakim (voici que la jeune fille va enfanter…), une fille jusqu’alors inconnue, ressemblant à toutes les jeunes filles de son entourage… et pourtant… c’est par elle que le salut va advenir… cette fille ordinaire va devenir la fille qui porte en elle toutes les attentes de son peuple justement grâce à cette capacité intérieure de s’ouvrir au mystère de Dieu et de l’accueillir sans même le comprendre. Elle a entendu… senti… fait confiance… et a dit OUI… Parce qu’au fond on ne voit bien qu’avec le coeur… et l’essentiel est loin des regards indiscrets… l’essentiel est invisible pour les yeux… Marie a compris avec son coeur…

Cette jeune femme est étonnante ! Avec quelle transparence a-t-elle accueilli la Bonne Nouvelle, cette grossesse qui aurait pu tourner au drame… Dieu aurait-il pu lui faire cela ? Son accueil de l’annonce de l’ange nous laisse entrevoir le mode antérieur dans lequel elle vivait ? Sa vie intérieure n’a pas commencé avec la visite de l’ange. C’est grâce à cette vie intime avec le divin qu’elle a reçu le messager de Dieu. Cette visite, me semble-t-il, est venue s’inscrire dans un tissage particulier entre elle et son Dieu, le Dieu de ses pères, le Dieu de l’Alliance.

 

A la Nativité : Marie a conçu le Fils de Dieu… et dans le silence du sein, elle l’a conservé… elle l’a porté, aimé, attendu, fréquenté… s’est habituée à sa présence… mais le jour venu, le temps accompli, Marie s’en est séparé une première fois pour le déposer dans une mangeoire, pour le livrer comme nourriture aux hommes… elle a donné son fils… n’est-ce pas pour cette raison qu’elle l’a porté ?

Méditons avec le coeur cette Ode de Salomon, un texte étonnant, surprenant provenant du premier siècle et de la littérature spirituelle syriaque :

 

Me fut offerte une coupe de lait,

Dans la douceur de la bonté du Seigneur je l’ai bue.

 

Le Fils est la coupe,

Celui qui fut trait est le Père,

Et celui qui l’a trait, l’Esprit Saint.

 

Emplis étaient ses seins,

Et il ne voulait point que son lait soit répandu en vain.

 

L’Esprit Saint ouvrit son sein

Et mêla le lait  des deux seins du Père.

 

Et à son insu Il offrit au monde le mélange,

Et ceux de droite le recevaient en plénitude.

 

Le sein de la Vierge s’est retenu,

Elle conçut et enfanta.

 

Elle devint Mère-Vierge

Dans le plus grand amour.

 

Elle conçut et sans douleur enfanta un fils,

Car ce n’était pas  de l’inutile.

 

Elle ne chercha pas une sage-femme

Puisqu’ Il la fait vivre.

 

Comme un homme elle procréa par la seule volonté,

Avec preuve elle enfanta,

Elle a pris possession avec grande force.

 

Dans le salut elle L’aima,

Dans la bonté elle Le garda,

Dans la majesté, elle Le montra.

 

Alléluia !

Ode  de Salomon19

 

Avec le même amour, elle l’a reçu et elle l’a donné…

L’expérience de Marie est-elle une expérience unique dans ce sens qu’elle ne se reproduirait plus… parce qu’il n’y a qu’une Marie ? Oui c’est vrai, Marie est unique et son expérience est unique, singulière et originelle… mais si une personne de la terre l’a vécue, n’est-ce pas pour permettre à toute personne de revivre la même expérience avec d’autres noms et d’autres histoires humaines… n’est-ce pas là un sujet de foi et de méditation pour chacun de nous ? N’est-il pas dans le dessein de Dieu que chacun de nous, chaque femme, chaque homme, d’hier comme d’aujourd’hui comme de demain se fasse accueil, écoute, prière, communion avec le Dieu vivant et don de la Vie divine ? Dieu ne demande qu’à venir se poser en nous afin que nous le portions, et que nous le donnions au monde ? n’est-ce pas la vocation de tout baptisé…? n’est-ce pas là la vocation de l’Église, cette vocation liée à son identité et à sa mission ? L’Église n’est-elle pas cette femme vêtue de soleil, la lune sous les pieds, et sur la tête une couronne de douze étoiles dont parle l’Apocalypse ? N’est-elle pas cette femme enceinte qui va mettre au monde un fils, lequel fils va paître toutes les nations ?  (Ap12,1-18).

 

III-    Marie de Nazareth, Marie femme d’intérieur !

A Nazareth… Il me semble qu’à Nazareth, Marie retrouve le régime de vie qu’elle affectionne le plus, la vie cachée, la vie discrète… mais quelle vie ? la vie intérieure avec Jésus. Ce devrait être une vie meublée, pleine, épanouie, une vie d’intériorité intense, une vie comblée d’amour et de présence. Vivre avec le Fils de Dieu devenu son propre fils, vivre sous son regard et le faire grandir sous son regard de mère… quelle grâce, quelle joie ! A Nazareth… Marie aurait-elle eu besoin d’autre chose que de cette proximité épanouissante ? Interroger les mères parmi vous… Interrogeons Marie … Mais surtout interrogeons nos coeurs, nous qui avons goûté quelque chose de cette vie intérieure. Rien, non vraiment rien ne vaut cette vie-là…

IV-    Marie la croyante, fille d’Abraham :

Sur les routes comme nomade et comme réfugiée : trois fois Marie “quitte” son lieu de refuge. Elle quitte comme son père Abraham. Comme lui, elle se met en route et vit en nomade en quête d’un refuge. Elle vit le déracinement le manque de confort, l’insécurité… et pourtant, elle obéit à Dieu tout aussi bien qu’aux hommes  : une fois pour accomplir la loi  d’Auguste César et c’est au cours de ce voyage qu’elle met au monde un enfant sans logis, un  SDF (un enfant-sans-domicile-fixe)… Dieu visite la terre… sa terre … Il est venu chez les siens mais les siens ne l’ont pas reçu… ils étaient occupés aux affaires de ce monde… ! Quelle drame pour la mère tout autant que pour le Fils…! Mais Marie l’Accueil est là… à ceux qui l’ont reçu, il a donné le pouvoir de devenir enfants de Dieu… Au lieu que les hommes accueillent cet enfant avec des cadeaux, c’est l’enfant lui-même qui leur offre le cadeau de la filiation… Qu’est donc cet Enfant, l’Enfant d’une telle Mère ?

 

A Jérusalem … à la recherche du trésor perdu ; “Mon enfant, pourquoi as-tu agi de la sorte avec nous ? Vois, ton père et moi, nous te cherchions angoissés.” (Lc2,48)

Marie n’a pas fini de s’émouvoir devant l’imprévisibilité de Dieu. Elle qui se voit confiée le trésor du ciel et de la terre, voici qu’elle le perd… quelle angoisse ! quelle souffrance… quelle panique ! D’ailleurs, au milieu des retrouvailles, c’est à peine qu’elle retient sa réprimande. Marie ne comprend pas toujours les événements… mais retient tout dans son coeur… jusqu’à ce que le mystère soit élucidé

 

Sur les routes de Galilée … à la suite de son Fils : “Ta mère et tes frères se tiennent dehors : ils veulent te voir.” (Lc8,19-21)

Maintenant, l’enfant a grandi. Elle qui l’a toujours donné au monde, voici qu’elle se transforme en disciple. Elle devient la disciple de son Fils. Son Fils devient son Maître. Lui qu’elle a engendré, voici qu’il l’engendre comme l’archétype du disciple qui écoute la Parole de Dieu et qui se laisse engendrer par elle.

 

V-    Marie-Présence, Marie Mère et Témoin :

A Aïn Karem, “Mon âme exalte le Seigneur…” Chez sa tante Elisabeth et le vieux Zacharie… Marie la promptitude… Marie la délicatesse… Aussitôt su, aussitôt fait… Marie se met en route pour partager la joie de ce double mystère avec sa parente… Partager sa joie oui, mais aussi se faire service… elle, la plus jeune se met au service de la plus vieille… Marie, porteuse de la Vie, devient par le fait même la  servante des hommes, patronne des serviteurs des frères, après avoir été servante du Seigneur !

 

A Cana: “Ils n’ont plus de vin… faites ce qu’il vous dit “ Jn2,4-5.  Marie préfigure son rôle de Mère de l’humanité, comme elle avance l’heure de son Fils : Elle est la mère de Jésus, mais elle est la mère de cette maisonnée, des mariés comme de leurs parents… de ces gens qui frôlent la honte… elle est la femme qui voit, qui prévoit, qui pourvoit, qui compatit et qui vibre… la femme discrète et efficace… la femme qui se fait service, qui conseille et qui plaide la cause du plus faible et du plus fragile… elle est la femme qui sait se faire  oublier sans pour autant arrêter de demeurer présence… amour et présence…

 

Au pied de la croix : “Près de la croix se tenait debout sa mère” Jn19,25

Marie l’endurante, la persévérante, la courageuse… Marie l’humaine et la sensible… Marie la Mère au coeur transpercé, à l’âme broyée, au corps plié… Marie la martyre de l’amour, martyre en son Fils martyrisé… Marie est la solidaire de toute l’humanité souffrante, de tous les éprouvés de la terre de tous les temps et de tous les lieux… Marie debout au pied de la croix… Dans la douleur et dans l’amour donné jusqu’au bout, elle donne son Fils et enfante avec son Fils, elle enfante l’Église… et toute l’humanité sauvée.

 

A la Résurrection : Les Évangiles n’en disent rien… mais la Tradition de l’Église croit que la première visite que le Ressuscité fait c’est pour sa mère dans le secret et la discrétion qui ont imprégné leur amour mutuel… Comment elle était avec son Fils jusqu’au pied de la Croix, pourquoi ne le serait-elle pas jusqu’à la joie de la Résurrection… “Heureux celui qui croit sans voir !” Jn20,29

 

A la Pentecôte : “Marie était là dans la chambre haute”(Ac1,14). On ne dit rien sinon qu’elle était présente… mais ce peu dit est suffisamment suggestif pour nous laisser deviner le reste : l’attitude de Marie au coeur de cette assemblée d’hommes qui s’apprêtent à vivre leur vrai premier départ en mission, après tous les événements qu’ils viennent de vivre. Marie, comme à Cana, est là, elle entoure, rassure, confirme, participe à la joie des disciples-apôtres, encourage, leur ouvre les porte de la chambre-haute et les pousse dehors, sur les routes du monde…

 

Récapitulons …

Marie !!! la transparence…

Elle voit, prévoit et pourvoit

Elle comprend avec son coeur, et esquive discrètement les situations gênantes

Elle sent, encourage et couvre de son aile ce qui est faible, fragile…

Elle accueille et qui écoute avec empathie,

Elle veille, protège et voit par-delà les choses

Elle partage notre condition humaine, fait silence devant nos éclats de voix

Elle sert, excuse, et patiente

Elle partage nos joies et nos peines

Elle est proche et discrète

Elle console, guide et refait ce qui a été contrefait

Elle se réjouit de nos joies et s’attriste devant nos divagations

Elle est pleinement et entièrement chair de notre chair…

Elle aime et espère

Elle est choisie entre toutes les femmes, fille d’un peuple en marche pour lui servir d’exemple et de modèle…

Elle est porte du ciel…!!!

 

Que n’a-t-elle donc pas vécu cette fille de chez nous, cette fille de la terre… ?

L’accueil et le don.

La confiance et l’abandon à un mystère incompréhensible…

La vie cachée et la vie de service.

L’épreuve du déracinement et l’inconfort.

L’épreuve de l’angoisse et de la peur.

L’épreuve de la croix de son Fils, l’épreuve de l’enfantement de l’Église.

La joie de la Résurrection.

La joie de la plénitude de l’Esprit, joie de l’envoi , joie de la naissance de l’Église.

La joie enfin de la rencontre définitive avec le Père, son Fils et l’Esprit Saint son époux.

 

Voici comment Marie a vécu, voici ce que l’Église vit depuis deux mille ans déjà et jusqu’à la fin des siècles… voici comment chaque événement dans la vie de Marie s’est transformé en fête, en célébration festive, parce que chaque événement était vécu intensément par Lui, avec Lui et en Lui… Sa vie, son être, son désir pivotaient autour de la personne de son Fils, le Christ (regarder comment on prie le chapelet, à partir des mystères du Christ : mystères joyeux, douloureux, glorieux). C’est pourquoi chaque événement  avait un goût particulier, le goût de la présence intense de Dieu dans sa vie… parce que sa vie était une plénitude de vie, grâce à la Vie, grâce au DON reçu, accueilli et donné pour la vie de tout homme… Parce que, Marie a aimé son Fils et a aimé tout homme en son Fils… parce que Marie n’était qu’amour… n’était qu’une boule d’amour pur… une bombe d’amour… Aurait-elle pu être autrement au côté de l’AMOUR ?

 

Marie a su transformer sa vie en fête parce qu’elle avait la capacité de conserver tout dans son coeur et de méditer tous ces événements (heureux ou douloureux) au creux de son coeur“Elle retenait tous ces événements dans son coeur.” (Lc2,19)

“Heureuse celle qui t’a porté et allaité !” le roi du ciel et de la terre…

“Heureux plutôt ceux qui écoutent la parole de Dieu et qui l’observent !” (Lc11,27-28)… Heureuse est Marie, cette fille de chez nous qui a su être sa mère selon la chair et sa mère selon l’Esprit … parce qu’elle a su écouter, méditer, conserver ce mystère divin dans son coeur : on ne voit bien qu’avec le coeur. L’essentiel est invisible pour les yeux. Comme Moïse, elle a su voir vivre et aimer l’invisible.

 

N’est-ce pas là la vocation et la mission de tout baptisé et plus particulièrement de l’Église ? Vivre les événements de la vie et les méditer (les passer au crible du coeur) avec Jésus, pour Jésus et par Jésus… afin que Jésus par son Esprit Saint transforme la vie des hommes, la vie de l’Église en une vie de fête et de louange à la gloire du Père…

L’Église, n’a-t-elle pas reçu le don de recevoir et de donner le Christ à tous ceux qui le demandent, par les sacrements ? Ne vit-elle pas au rythme du Christ, dans  ses mystères joyeux, douloureux et glorieux ? La vie du Christ ressuscité ne sanctifie pas son temps pour le transformer en temps liturgique, temps béni, temps éphémère transformé en éternité ? Alors, que ce soit, l’Avent, Noël ou l’Épiphanie sont des temps humains doublés d’un goût d’éternité… Remercions Marie qui nous a permis de vivre ce que nous vivons personnellement et en Église…

 

Quelques points pratiques pour nous aujourd’hui…

1-     Marie est l’exemple de la femme, de la grande Dame, de la belle humanité par sa présence silencieuse, ouverte, accueillante…Elle nous apprend comment vivre cette présence, nous qui avons tendance à palabrer, à jeter des pierres, à juger, à tout critiquer autour de nous (les autres, les proches, les lointains, l’Eglise…) Marie à Cana reste pour nous l’exemple à suivre…

       2-     Marie est l’exemple du Fiat (oui) et de la disponibilité… par sa foi, son écoute, son obéissance et son service… Que de situations dans notre quotidien, passées au crible de Marie changeraient, en contemplant le beau visage de Set El Kel (la grande Dame)… et en écoutant quelques uns de ses conseils…

3-     Marie est l’exemple de la priante, parce qu’elle est en parfaite connivence avec l’Esprit Saint… n’est-elle pas son épouse bien aimée…? C’est une intime de  l’Esprit. De cette intimité nous avons tout à apprendre… mettons-nous donc à son école pour que les portes du ciel s’ouvrent dans nos coeurs et que l’Etoile du matin se lève au milieu de nos ténèbres…

4-     Marie, à la suite de son Fils, est le trait-d’union entre la terre et le ciel. Il suffit d’avoir recours à elle pour que les chemins de l’espérance s’ouvrent pour nous, pour notre Église et pour l’humanité entière. Marie est si proche. Marie n’a jamais déçu personne. Nous savons ce qui nous reste à faire… Faisons ce qu’a fait le disciples Jean : “Jean l’a prise chez lui, dans sa maison” (Jn19,27). Prenons Marie dans notre maison si nous voulons vivre dans l’intimité du Père, du Fils et du Saint Esprit. 

Marie Antoinette Saadé - SFM

 

Marie dit:

"Mon âme exalte le Seigneur
et mon esprit s'est rempli d'allégresse
à cause de Dieu, mon Sauveur,
parce qu'il a porté son regard sur son
humble servante.
Oui, désormais, toutes le générations me
proclameront bienheureuse,
parce que le Tout Puissant a fait pour
moi de grandes choses:
Saint est son Nom.
Sa bonté s'étend de générations en générations
sur ceux qui le craignent.
Il est intervenu de toute la force de son bras:
Il a dispersé les hommes à la pensée orgueilleuse;
Il a jeté les puissants à bas de leurs trônes
et il a élevé les humbles;
Les affamés. Il les a comblés de biens et les riches,
il les a renvoyés les mains vides.
Il est venu en aide à Israël son serviteur
en souvenir de sa bonté.
Comme il l'avait dit à nos pères,
en faveur d'Abraham et de sa descendance pour toujours."

                                                                                                Luke 1/ 46-55

 

Prières enseignées par Notre-Dame à Fatima

 

“O mon Jésus, pardonnez-nous, préservez-nous du feu de l’enfer, conduisez au Paradis toutes les âmes, spécialement celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.”

“O Jésus, c’est par amour pour vous, pour la conversion des pécheurs et en réparation des péchés commis contre le Coeur Immaculé de Marie.”

 

Consécration Au Coeur Immaculé De Marie.

 

Vierge Marie, Mère de Dieu et notre Mère, nous nous consacrons à votre Coeur Immaculé pour être pleinement offerts et consacrés au Seigneur.

Par Vous nous serons présentés au Christ, votre Fils unique de Dieu, et, par Lui et avec Lui, à son père Éternel. Nous marcherons à la lumière de la foi, de l’espérance et de l’amour pour que le monde croie que le Christ est l’envoyé du Père dont il est venu nous transmettre la parole. Nous serons nous aussi ses envoyés afin de le faire connaître et aimer jusqu’aux confins de la terre.

Ainsi, sous la maternelle protection de votre Coeur Immaculé, nous serons un seul peuple avec le Christ qui nous a acquis par sa Mort, témoins de sa Résurrection, et par Lui offerts au Père pour la gloire de la Très Sainte Trinité, que nous adorons, louons et bénissons. Ainsi soit-il.

 
 
 

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