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Home :
Humanities Institute, the Drugs in French |
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1-
Qu’est-ce qui rend une
Drogue Illicite? |
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Drogue Illicite ... |
Une drogue
est illicite lorsque le
gouvernement l’inclut à ses lois réglementant
les substances.
Pourquoi les drogues illicites sont-elles
dangereuses?
Les
gens qui parlent de « problèmes de drogue » font
habituellement référence aux drogues illicites.
Les
drogues influent sur les émotions et sur les
sensations des gens, nuisent à leurs relations
et modifient leurs inhibitions. Il est dangereux
pour quiconque de consommer des drogues
illicites, car elles ont des conséquences sur le
corps humain et peuvent entraîner la mort. |
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Les drogues illicites ne sont bonnes pour
personne, mais elles sont particulièrement
nuisibles aux enfants et aux adolescents encore
en croissance. Les drogues
illicites peuvent endommager le cerveau, le cœur
et d’autres organes importants. Elles influent
sur nos émotions et sur nos sensations, et elles
nous font parfois agir anormalement. Une
personne qui consomme des drogues réussit moins
bien à l’école, dans les sports et dans d’autres
activités, et il lui est souvent plus difficile
de penser clairement et de prendre de bonnes
décisions.
La
consommation de drogues peut avoir des effets à
long terme dont nous ne nous doutons pas. Les
gens qui consomment des drogues peuvent agir de
façon bête ou dangereuse qui peut causer du tort
aux autres ou à eux-mêmes. On peut mourir de sa
consommation de drogues, même si c’est la
première fois qu’on en prend.
Tout le
monde ne réagit pas aux drogues de la même façon.
Les effets que les drogues peuvent avoir sur
vous dépendant de bien des facteurs comme votre
âge, votre morphologie et votre état mental.
Ce n’est pas parce que quelqu’un
d’autre a réagi de telle façon à telle drogue
que vous réagirez de la même façon. | | | | | |
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2-
Drogues Illicites |
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GHB |
La MDMA,
qu’on appelle Adam, drogue de
l’amour, ecstasy ou XTC
sur la rue, est une drogue synthétique
psychoactive (qui modifie les perceptions) aux
propriétés hallucinogènes semblables à celles
des amphétamines. Sa structure chimique est
semblable à celle de deux autres drogues
synthétiques, la MDA et la méthamphétamine, qui
causent des dommages au cerveau.
Les
croyances au sujet de la MDMA rappellent celles
formulées au sujet du LSD dans les années 1950
et 1960, qui ont depuis été réfutées. Selon ses
adeptes, la MDMA aide les gens à se faire
confiance et peut éliminer les entraves aux
relations entre thérapeutes et patients, entre
des amants et entre des membres d’une même
famille |
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Risques pour la santé
Symptômes physiques et psychologiques.
Bon nombre des problèmes auxquels font face les
consommateurs de MDMA sont semblables à ceux
qu’on observe chez les consommateurs
d’amphétamines et de cocaïne :
•Problèmes
psychologiques comme la confusion, la dépression,
les troubles du sommeil, l’état de manque,
l’anxiété grave et la paranoïa au cours de la
consommation de MDMA et, parfois, des semaines
durant (des épisodes de psychose ont été
rapportés dans certains cas).
•Symptômes
physiques comme la tension musculaire, les
grincements de dents involontaires, la nausée,
la vision trouble, les mouvements oculaires
rapides, l’évanouissement, les frissons ou la
transpiration.
•Augmentation du rythme cardiaque et de la
tension artérielle, un risque particulièrement
dangereux pour les personnes atteintes de
maladies du système circulatoire ou du cœur.
Effets à long terme. De
récentes recherches ont conclu que la
consommation de MDMA était liée à des dommages
durables aux régions du cerveau responsables de
la pensée et de la mémoire. On croit que cette
drogue endommage les neurones qui, au moyen
d’une substance chimique, la sérotonine,
communiquent avec d’autres neurones.
La
structure et les effets de la MDMA sont proches
de ceux de la méthamphétamine, qui entraîne une
dégénération des neurones qui contiennent de la
dopamine, un neurotransmetteur. Il s’agit
d’ailleurs de la cause sous-jacente des troubles
locomoteurs associés à la maladie de Parkinson.
Les premiers symptômes de cette maladie sont un
manque de coordination et des tremblements, et
elle peut entraîner une forme de paralysie. | | | | | |
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Rohypnol (Roofies) |
Drogues du viol (Rohypnol, GHB)
Le
RohypnolMD (« roofies ») et le GHB
sont des dépresseurs du système nerveux central.
Ces deux drogues se sont fait connaître au début
des années 1990 en raison d’agressions liées aux
drogues. Quand elles font les manchettes, ces
drogues sont mieux connues sous les noms de
rophies, roofies, roach,
rope, roche et drogue du
viol.
Les
gens peuvent, sans le savoir, consommer cette
drogue qui rend une victime apathique et
incapable de résister à une agression sexuelle.
De plus, le RohypnolMD peut être
mortel lorsqu’il est mélangé à de l’alcool ou à
d’autres dépresseurs. |
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Le
RohypnolMD produit des effets
sédatifs et hypnotiques comme le relâchement des
muscles et l’amnésie. À Miami, un des premiers
endroits où des gens se sont drogués au RohypnolMD,
les centres antipoison ont relevé une
augmentation des crises d’épilepsie liées au
sevrage chez les personnes dépendantes au
RohypnolMD.
Le
clonazepam, commercialisé aux États-Unis sous le
nom de KlonopinMD et au Mexique sous
le nom de RivotrilMD, est une drogue
semblable au RohypnolMD. Il est
parfois consommé pour accroître les effets de
l’héroïne et d’autres opiacés.
Pourquoi est-il important que vous,
les parents, soyez au courant? Que
votre adolescent se rende à une fête ou parte en
voyage avec des amis, il est important qu’il
sache ce que sont les roofies et le GHB, qu’il
soit au courant de l’utilisation de ces drogues
et qu’il sache comment s’en protéger. S’il est
vrai qu’on les mélange souvent aux boissons
alcoolisées, les boissons non alcoolisées ne
sont pas à l’abri. Voici quelques
conseils à donner à votre adolescent :
- Ne
bois rien que tu n’as pas vu être versé, que
tu n’as pas ouvert toi-même ou que quelqu’un
d’autre qu’un serveur t’a offert, même si
c’est la plus attirante boisson au monde.
-
Surveille toujours ton verre. Si tu le laisses
sans surveillance, même pour UNE seconde,
jette-le et prends-en un nouveau.
-
Dissoudre des roofies ou du GHB dans une
boisson peut la rendre amère; fais attention à
un verre au goût bizarre.
-
Lorsque déposés dans une boisson claire, les
roofies dernier cri la feront virer au bleu.
Dans ce cas, jette ton verre immédiatement et
sois très vigilant.
-
Déplace-toi en groupe, idéalement d’au moins
trois personnes. Les amis devraient prendre
soin l’un de l’autre et rester à l’affût de
tout comportement étrange comme un trouble
d’élocution ou un manque d’attention.
- Si
tu crois avoir été drogué, demande de l’aide
IMMÉDIATEMENT (et idéalement pas à un étranger)
et rends-toi dans un endroit public si tu n’y
es pas déjà. Tu pourrais n’être alerte que
pour quelques minutes encore.
- Si
tu crois qu’un ami a été drogué, ne le laisse
pas seul et demande de l’aide immédiatement.
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Chlorhydrate de kétamine |
Le
chlorhydrate de kétamine, ou « Spécial K », est
une puissante drogue hallucinogène largement
utilisée par les vétérinaires comme
tranquillisant pour les animaux. Les
consommateurs de Spécial K appellent parfois « K
hole » l’effet euphorique qu’il produit,
c’est-à-dire de profondes hallucinations. Au
cours de celles-ci, leur vision est déformée,
ils oublient la notion du temps et ils perdent
leurs sens, dont celui de leur propre identité.
Ces effets peuvent durer entre une demi-heure et
deux heures. La Drug Enforcement
Administration américaine, pour sa part,
indique que ses effets manifestes peuvent durer
une heure, mais que la drogue peut continuer
d’agir sur l’organisme jusqu’à 24 heures durant. |
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La
consommation de Spécial K peut entraîner de
graves problèmes physiques et mentaux comme le
délire, l’amnésie, des déficiences motrices et
des problèmes respiratoires potentiellement
mortels.
Le Spécial
K est une poudre. Habituellement, on inhale
cette drogue, mais on peut également la
saupoudrer sur du tabac ou de la marijuana qu’on
fume ensuite. Le Spécial K est fréquemment
mélangé à d’autres drogues comme l’ecstasy,
l’héroïne ou la cocaïne.
La
kétamine liquide a été créée au début des années 1960
pour servir d’anesthésique lors de chirurgies.
On l’a également utilisée sur les champs de
bataille du Vietnam, toujours comme anesthésique.
La kétamine en poudre a fait son apparition
comme drogue à usage récréatif dans les années 1970,
et on l’a surnommée « Vitamine K » dans les
années 1980. Elle est réapparue dans le milieu
des partys raves dans les années 1990 sous le
nom de Spécial K. | | | | | |
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Ecstasy |
La MDMA,
qu’on appelle Ecstasy, Molly, ,
drogue de l’amour, XTC ou Adam sur
la rue, est une drogue synthétique psychoactive
(qui modifie les perceptions) aux propriétés
hallucinogènes semblables à celles des
amphétamines. Sa structure chimique est
semblable à celle de deux autres drogues
synthétiques, la MDA et la méthamphétamine, qui
causent des dommages au cerveau.
Les
croyances au sujet de la MDMA rappellent celles
formulées au sujet du LSD dans les années 1950
et 1960, qui ont depuis été réfutées. Selon ses
adeptes, la MDMA aide les gens à se faire
confiance et peut éliminer les entraves aux
relations entre thérapeutes et patients, entre
des amants et entre des membres d’une même
famille. |
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Risques pour la santé
Symptômes physiques et psychologiques.
Bon nombre des problèmes auxquels font face les
consommateurs de MDMA sont semblables à ceux
qu’on observe chez les consommateurs
d’amphétamines et de cocaïne :
•Problèmes
psychologiques comme la confusion, la dépression,
les troubles du sommeil, l’état de manque,
l’anxiété grave et la paranoïa au cours de la
consommation de MDMA et, parfois, des semaines
durant (des épisodes de psychose ont été
rapportés dans certains cas).
•Symptômes
physiques comme la tension musculaire, les
grincements de dents involontaires, la nausée,
la vision trouble, les mouvements oculaires
rapides, l’évanouissement, les frissons ou la
transpiration.
•Augmentation du rythme cardiaque et de la
tension artérielle, un risque particulièrement
dangereux pour les personnes atteintes de
maladies du système circulatoire ou du cœur.
Effets à long terme. De
récentes recherches ont conclu que la
consommation de MDMA était liée à des dommages
durables aux régions du cerveau responsables de
la pensée et de la mémoire. On croit que cette
drogue endommage les neurones qui, au moyen
d’une substance chimique, la sérotonine,
communiquent avec d’autres neurones.
La
structure et les effets de la MDMA sont proches
de ceux de la méthamphétamine, qui entraîne une
dégénération des neurones qui contiennent de la
dopamine, un neurotransmetteur. Il s’agit
d’ailleurs de la cause sous-jacente des troubles
locomoteurs associés à la maladie de Parkinson.
Les premiers symptômes de cette maladie sont un
manque de coordination et des tremblements, et
elle peut entraîner une forme de paralysie. | | | | | |
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Héroïne |
Il y a
quelques années, certaines personnes tentées de
consommer de l’héroïne y renonçaient par peur
d’utiliser une aiguille. Ce n’est plus le cas :
l’héroïne d’aujourd’hui est si pure qu’on peut
la fumer ou l’inhaler, ce qui incite de plus en
plus de jeunes de moins de 18 ans à en consommer.
Les jeunes qui inhalent ou fument de l’héroïne
s’exposent aux mêmes risques élevés de surdose
et de mort que ceux qui se l’injectent. Malgré
tout, selon l’étude nationale annuelle
Monitoring the Future, plus de 40 % des
finissants du secondaire ne croient pas
qu’essayer l’héroïne comporte de grands risques.
De
récentes études laissent entendre qu’en raison
de la pureté de l’héroïne d’aujourd’hui et de
l’idée fausse selon laquelle on n’acquiert pas
de dépendance en inhalant ou en fumant de
l’héroïne, ces deux modes de consommation sont
maintenant plus populaires que l’injection. |
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On produit
de l’héroïne en transformant de la morphine, une
substance naturelle qu’on extrait de la gousse
du pavot asiatique. L’héroïne prend
habituellement la forme d’une poudre blanche ou
brune. Dans la rue, on l’appelle notamment
smack, H, skag, héro,
poudre, schnouffe, cheval
et junk. D’autres noms décrivent des
types d’héroïne produits dans une région en
particulier, comme Mexican black tar.
Une seule
dose suffit à déclencher les effets à court
terme de l’héroïne, qui durent quelques heures.
Après s’être injecté de l’héroïne, l’héroïnomane
affirme ressentir une poussée d’euphorie
(« rush ») qui s’accompagne de rougeurs, de
l’assèchement de la bouche et d’une sensation de
lourdeur aux extrémités. Après cette première
période d’euphorie, l’héroïnomane entre dans un
état tantôt d’éveil, tantôt de somnolence. Ses
capacités mentales deviennent troubles en raison
de la dépression du système nerveux central.
Les
rapports émanant des données recueillies en 1997
par le Drug Abuse Warning Network
(DAWN) auprès des médecins légistes démontrent
que l’héroïne et la morphine étaient les drogues
ayant causé le plus de décès dans 14 grandes
régions métropolitaines des États-Unis. Dans
huit autres de ces régions, elles arrivaient au
deuxième rang.
Selon
les données sur les services d’urgence de 1998
du DAWN, 14 % de tous les épisodes de soins liés
à la drogue dans les services d’urgence cette
année-là faisaient mention de l’héroïne ou de la
morphine. De 1991 à 1996, le nombre de mentions
de l’héroïne ou de la morphine a plus que doublé.
Risques pour la santé
Effets irréversibles. La
consommation d’héroïne entraîne de sérieux
problèmes de santé comme une surdose mortelle,
une fausse couche, l’éclatement de veines ainsi
que des maladies infectieuses comme le VIH/sida
et l’hépatite.
Effets à long terme. L’héroïne
entraîne des effets à long terme comme
l’éclatement de veines, l’infection des parois
et des valvules cardiaques, des abcès, la
cellulite et des maladies du foie. Des
complications pulmonaires peuvent découler de la
mauvaise santé de l’héroïnomane et des effets
négatifs de l’héroïne sur les capacités
respiratoires.
Infections. En plus des effets
de la drogue elle-même, l’héroïne vendue dans la
rue peut contenir des additifs qui, parce qu’ils
ne se dissolvent pas immédiatement, peuvent
obstruer les vaisseaux sanguins menant aux
poumons, au foie, aux reins ou au cerveau, ce
qui peut causer une infection ou encore la mort
de petits groupes de cellules dans les organes
vitaux. | | | | | |
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Cocaïne |
La cocaïne
est une drogue qui crée une puissante dépendance.
Les personnes qui essaient la cocaïne décrivent
leur expérience comme un puissant état
d’euphorie qui leur donne un sentiment de
supériorité. Cependant, il est impossible de
prédire dans quelle mesure une personne qui
commence à prendre de la cocaïne continuera à en
consommer. Il est également impossible, pour une
personne qui commence à prendre de la cocaïne,
de maîtriser son niveau de consommation.
On peut
principalement consommer de la cocaïne en
l’inhalant, en se l’injectant et en la fumant (y
compris la cocaïne épurée, ou crack), et les
risques pour la santé demeurent les mêmes, peu
importe la méthode. Cependant, il semblerait que
la consommation compulsive de cocaïne s’acquiert
encore plus rapidement en la fumant qu’en
l’inhalant. En fumant la cocaïne, d’extrêmement
fortes doses atteignent le cerveau très
rapidement, ce qui produit immédiatement un état
d’euphorie intense. L’injection de cocaïne est
également propice à l’infection au VIH/sida ou à
la transmission de celui-ci en cas de partage
d’aiguilles ou d’autre matériel d’injection. |
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Risques pour la santé
Effets d’ordre physique. La cocaïne
entraîne des effets d’ordre physique comme la
constriction des vaisseaux sanguins
périphériques, la dilatation des pupilles et
l’augmentation de la température corporelle, du
rythme cardiaque et de la tension artérielle.
Certains consommateurs de cocaïne disent
ressentir de l’agitation, de l’irritabilité et
de l’anxiété tant au cours des périodes de
consommation qu’entre celles-ci. Une tolérance
considérable à l’état d’euphorie peut se
développer, ce qui fait que bon nombre de
toxicomanes affirment qu’ils tentent, sans
succès, d’atteindre de nouveau le niveau de
plaisir ressenti à la première consommation.
Paranoïa et agressivité. De
fortes doses ou une consommation à long terme de
cocaïne peuvent provoquer la paranoïa. Un
consommateur qui fume du crack peut adopter des
comportements paranoïaques particulièrement
agressifs. Lorsqu’un toxicomane cesse sa
consommation de cocaïne, il peut souffrir de
dépression, ce qui l’incite à poursuivre sa
consommation de drogue pour apaiser sa
dépression.
Effets à long terme. À long
terme, l’inhalation de cocaïne peut se traduire
par l’ulcération de la muqueuse du nez et causer
des dommages assez graves à la cloison nasale
pour qu’elle se perfore. Les décès liés à la
cocaïne sont souvent le résultat d’un arrêt
cardiaque ou d’une crise d’épilepsie suivie d’un
arrêt respiratoire.
Dangers supplémentaires.
Lorsque les gens mélangent cocaïne et alcool,
ils aggravent les risques que pose chacune des
drogues et créent, à leur insu, une interaction
chimique complexe à l’intérieur de leurs corps.
Des chercheurs ont découvert qu’à partir de la
cocaïne et de l’alcool, le foie humain fabrique
une troisième substance, le cocaéthylène, qui
intensifie l’effet d’euphorie que cause la
cocaïne et accroît possiblement le risque de
décès hâtif. | | | | | |
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Meth
(méthamphétamine) |
La
méthamphétamine est une drogue stimulante qui
engendre une dépendance et produit de puissants
effets sur certains systèmes du cerveau. D’un
point de vue chimique, la méthamphétamine est
étroitement apparentée aux amphétamines, mais
ses effets sur le système nerveux central sont
plus forts. Les deux drogues peuvent être
utilisées à des fins médicales, particulièrement
pour traiter l’obésité, mais leur utilisation à
ces fins est restreinte.
Sur la
rue, on utilise de nombreux noms pour désigner
la méthamphétamine, comme speed,
meth, chalk, bonbon et
peanut. Le chlorhydrate de méthamphétamine,
des cristaux clairs ressemblant à de la glace
qui peuvent être fumés, est connu sous des noms
comme ice, crystal et
glass. |
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Risques pour la santé
Risques d’ordre neurologique. La
méthamphétamine libère de fortes doses d‘un
neurotransmetteur, la dopamine, qui stimule les
cellules du cerveau et amplifie l’humeur et
l’expression corporelle. Elle semble également
produire des effets neurotoxiques : elle
endommage les cellules du cerveau contenant de
la dopamine et de la sérotonine, un autre
neurotransmetteur. Au fil du temps, la
méthamphétamine semble réduire le niveau de
dopamine, ce qui peut causer des symptômes
semblables à ceux de la maladie de Parkinson, un
grave trouble du mouvement.
Dépendance. On consomme la
méthamphétamine par voie orale ou intranasale
(en inhalant la poudre), par injection
intraveineuse ou en la fumant. Dès qu’une
personne fume ou s’injecte de la méthamphétamine,
elle ressent une sensation intense appelée
« rush » ou « flash » qui ne dure que quelques
minutes et qu’on dit extrêmement agréable. La
consommation orale ou intranasale produit une
sensation d’euphorie, mais pas de « rush ». Les
consommateurs peuvent devenir dépendants
rapidement et en prendre de plus en plus
fréquemment en doses de plus en plus grandes.
Effets à court terme. La
méthamphétamine, même en petite dose, produits
des effets sur le système nerveux central comme
un état de veille, un niveau accru d’activité
physique, une perte d’appétit, un rythme
respiratoire accru, de l’hyperthermie, de
l’euphorie, de l’irritabilité, de l’insomnie, de
la confusion, des tremblements, des convulsions,
de l’anxiété, de la paranoïa et de l’agressivité.
L’hyperthermie et les convulsions peuvent
entraîner la mort.
Effets à long terme. La
méthamphétamine augmente le rythme cardiaque et
la tension artérielle et peut causer des
dommages irréversibles aux vaisseaux sanguins du
cerveau, ce qui peut se traduire par un accident
vasculaire cérébral. La méthamphétamine peut
aussi entraîner des problèmes respiratoires et
une anorexie extrême en plus de dérégler le
rythme cardiaque. Sa consommation peut causer un
collapsus cardio-vasculaire et la mort.
Quel danger pose-t-elle pour les
adolescents?
S’il
est vrai que la consommation de méthamphétamine
diminue aux États-Unis, la vaste couverture
médiatique dont cette drogue fait l’objet
soulève de nombreuses questions et fait en sorte
que les parents ont peur que leurs enfants
soient mis en contact avec cette dangereuse
substance, voire qu’ils la consomment. La
méthamphétamine est un stimulant consommé pour
ressentir un effet d’euphorie, pour perdre du
poids et pour intensifier sa libido.
L’inconvénient de ces effets est la dépendance,
qui est accompagnée d’une variété d’effets
toxiques à court et à long terme. Un des effets
secondaires les plus graves et désagréables, la
« bouche meth », fait en sorte que les dents
pourrissent de l’intérieur.
Les parents doivent parler de la
méthamphétamine et de ses effets sur l’organisme
à leurs enfants. Les parents doivent
aussi reconnaître les signes de consommation de
méthamphétamine chez leurs adolescents. Certains
des signes et symptômes les plus courants sont
une dilatation extrême des pupilles,
l’assèchement ou le saignement du nez et des
lèvres, des problèmes chroniques au nez ou aux
sinus et la mauvaise haleine. Puisque la
méthamphétamine est un stimulant, les
consommateurs deviennent aussi hyperactifs et
irritables. Ils ne sont plus intéressés à dormir
ou à manger, ce qui se traduit par une perte de
poids draconienne, voire l’anorexie. La
méthamphétamine peut aussi rendre les
consommateurs agressifs, nerveux et incohérents.
La
méthamphétamine entraîne des effets à long terme
comme l’irritabilité, l’anxiété, l’insomnie, des
tremblements semblables à ceux du Parkinson, des
convulsions et de la paranoïa ainsi que des
effets à long terme comme l’augmentation du
rythme cardiaque et de la tension artérielle,
des dommages aux vaisseaux sanguins du cerveau,
un accident vasculaire cérébrale ou même la
mort. Les symptômes psychotiques peuvent parfois
durer des mois ou des années, même après avoir
cessé de consommer la drogue.
La consommation de méthamphétamine chez
les jeunes diminue. L’étude
Monitoring the Future indique que chez les
jeunes de 8e, de 10e et de
12e année, la consommation de
méthamphétamine a chuté de 28 %, 47 % et 51 %
respectivement au cours des trois dernières
années.
Il est
important de prendre note que la
marijuana demeure la drogue la plus consommée au
pays — environ 2,5 millions de
personnes en ont consommé au cours du dernier
mois, tandis qu’un demi-million de personnes ont
consommé de la méthamphétamine ou de l’ecstasy
au cours de la même période. On parle
souvent de la méthamphétamine dans les médias en
raison du caractère spectaculaire de ses effets
et de ses conséquences. Des
laboratoires illégaux de méthamphétamine
explosent souvent, et les incendies mettent les
collectivités en danger. Les laboratoires de
méthamphétamine situés sur des terres publiques
menacent les randonneurs et les touristes. Les
services sociaux de bien des régions débordent
d’enfants des consommateurs de méthamphétamine,
souvent abandonnés et négligés. Puisqu’on peut
aisément fabriquer de la méthamphétamine avec
des ingrédients courants et de l’équipement
ménager facile d’accès, sa distribution peut
être vaste et peu coûteuse.
De
nombreux adultes dépendants de la
méthamphétamine deviennent si obsédés par la
drogue qu’ils en négligent leurs enfants. Dans
20 % des laboratoires de méthamphétamine ayant
fait l’objet d’une rafle en 2002, des enfants
étaient sur place. En plus d’être négligés, les
enfants qui vivent dans des laboratoires de
méthamphétamine courent une variété de risques,
dont ceux habituellement liés à ces laboratoires :
incendies, explosions et contact avec des
produits chimiques extrêmement toxiques.
L’exposition prolongée aux produits chimiques
qu’on retrouve dans un laboratoire de
méthamphétamine peut endommager le cerveau, le
foie, les reins et la rate et peut causer le
cancer.
Si vous croyez qu’un adolescent que vous
connaissez consomme de la méthamphétamine ou est
mis en contact avec celle-ci, prenez votre
courage à deux mains et parlez-lui.
Abordez avec lui les risques et les effets de
cette substance. Même lorsqu’on n’est pas
dépendant à la méthamphétamine,
l’expérimentation est déjà un trop grand risque.
Si votre conversation est interrompue, reprenez-la
dès que possible.
La
méthamphétamine, communément appelée meth
ou ice, est une drogue psychostimulante
et sympathomimétique. Elle s’introduit dans le
cerveau et libère successivement de la
noradrénaline, de la dopamine et de la
sérotonine. Puisqu’elle stimule la voie
biochimique de récompense du cerveau, ce qui
entraîne euphorie et agitation, il est très
facile d’en consommer de façon excessive et d’y
devenir dépendant. Le consommateur de
méthamphétamine peut devenir obsédé ou exécuter
à répétition certaines tâches comme le ménage,
le lavage des mains ou le montage et le
démontage d’objets. Le sevrage se caractérise
par des symptômes comme l’excès de sommeil, des
troubles de l’alimentation et des symptômes
semblables à la dépression qui s’accompagnent
souvent d’anxiété et d’un état de manque. | | | | | |
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Crack |
Le crack,
ou cocaïne épurée, est une forme de cocaïne
pouvant être fumée qui ressemble à des cristaux
ou à des roches. On obtient cette forme de
cocaïne en faisant subir une transformation
chimique à de la poudre de cocaïne.
Surnoms : angie, blow, C, Charlie,
coca, coco, coke, crack, dust, flake, freebase,
hard, Henry, neige, nose candy, poudre, roche,
rock, snow, stardust. La cocaïne épurée,
qu’on surnomme le plus souvent « crack », aurait
été créée et popularisée au début des années 1980.
En raison des risques que pose l’utilisation
d’oxyde de diéthyle dans la fabrication de crack
pur pour les producteurs, ceux-ci se sont mis à
sauter l’étape qui consiste à retirer le
précipité du mélange d’ammoniac. Généralement,
ils sautent également certains processus de
filtration. Aujourd’hui, on utilise le plus
souvent du bicarbonate de soude comme base au
lieu de l’ammoniac afin de réduire l’odeur et la
toxicité du produit; cependant, toute base
faible peut servir à produire du crack.
Lorsqu’on « cuisine » la cocaïne, le ratio
cocaïne/bicarbonate de soude se situe entre 1:1
et 2:3. |
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Continue
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Effets à court terme
La
consommation de cocaïne produit de nombreux
effets indésirables et dangereux. Un cocaïnomane
peut être agité et se sentir nerveux. La cocaïne
peut aussi produire chez le consommateur un état
d’euphorie qui le fait sentir éveillé, plein
d’énergie et loquace. Les sens de la vue, de
l’ouïe et du toucher s’aiguisent, et on peut se
sentir calme et en maîtrise de la situation.
Cependant, ces effets ne durent pas longtemps.
Lorsque l’état d’euphorie s’estompe, la personne
peut devenir anxieuse et dépressive et ressentir
un état de manque intense. Certaines personnes
prolongent l’état d’euphorie en continuant de
prendre de la drogue des heures ou des jours
durant.
À court
terme, la consommation de cocaïne peut produire
bon nombre d’autres effets :
-
fatigue mentale et physique retardée;
-
perte d’appétit;
-
augmentation de la tension artérielle et du
rythme cardiaque;
-
réflexes exagérés;
-
respiration accélérée;
-
pupilles dilatées;
-
assèchement de la bouche;
-
anxiété;
-
pensées paranoïdes.
De
plus, la personne peut aussi souffrir des
symptômes suivants :
-
agitation sévère;
-
psychose paranoïde;
-
nausées et vomissements;
-
hausse de la température corporelle et sueurs
froides;
-
hallucinations;
-
tremblements et secousses musculaires.
Une
surdose de cocaïne peut être mortelle. Le décès
peut se produire en raison d’une arythmie
cardiaque, d’un accident vasculaire cérébral,
d’une crise d’épilepsie ou d’un arrêt
respiratoire. Aucun antidote connu ne peut
neutraliser les effets de la drogue. Si vous
croyez être témoin d’une surdose, faites appel
aux services d’urgence sans tarder.
Effets à long terme
La
consommation de grandes quantités de cocaïne
pendant longtemps peut produire bon nombre
d’effets indésirables. Les cocaïnomanes peuvent
souffrir de dépression, éprouver des changements
d’humeur ou devenir agités et nerveux. Leur
comportement peut être imprévisible, bizarre ou
violent.
Certains peuvent devenir psychotiques et
manifester les symptômes suivants :
-
paranoïa;
-
hallucinations;
-
délire.
Les
cocaïnomanes endurcis peuvent souffrir de
troubles du sommeil et passer d’une faim extrême
à une perte d’intérêt envers la nourriture. Ils
peuvent aussi souffrir d’impuissance (dysfonction
sexuelle) et d’autres complications d’ordre
médical comme l’augmentation de la tension
artérielle et l’arythmie cardiaque.
L’inhalation régulière de cocaïne se reconnaît à
un nez rouge et crevassé qui coule fréquemment.
Un cocaïnomane peut perdre son sens de l’odorat
et contracter des infections au sinus. La paroi
entre les narines peut se perforer et saigner
souvent.
Fumer
du crack peut entraîner des douleurs à la
poitrine et des difficultés respiratoires (le « poumon
du crack »).
Les
cocaïnomanes souffrent souvent de problèmes
sociaux. L’achat, la préparation et la
consommation de drogue les préoccupent, ce qui
peut nuire à leur rendement scolaire et
professionnel.
Le
partage du matériel lié à la drogue, comme les
aiguilles, les pipes, les pailles et les
cuillères, favorise la transmission de virus
comme le VIH/sida, l’hépatite B et l’hépatite C.
La cocaïne et le crack peuvent-ils nuire
aux fœtus et aux nouveau-nés?
La
consommation de cocaïne au cours de la grossesse
peut accroître les risques de fausse couche et
d’accouchement prématuré. Le poids des nouveau-nés
peut être inférieur à la moyenne. Les bébés nés
de parents cocaïnomanes peuvent :
- être
irritables;
- être
difficiles à nourrir;
- ne
pas bien dormir plusieurs semaines après leur
naissance.
La cocaïne crée-t-elle une dépendance?
Oui, la
cocaïne crée une dépendance. Sa consommation
régulière peut entraîner une tolérance à ses
effets. Les cocaïnomanes peuvent aussi acquérir
une dépendance psychologique qui se caractérise
par un état de manque intense même lorsque le
cocaïnomane est conscient de ses graves
conséquences.
Les
cocaïnomanes qui cessent soudainement leur
consommation peuvent éprouver les symptômes
suivants :
-
épuisement;
-
sommeil prolongé et agité;
- faim;
-
irritabilité;
-
dépression;
-
pensées suicidaires;
- état
de manque intense.
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PCP
– Poussiere D’Ange |
Noms
commerciaux et noms utilisés dans la rue pour
décrire la PCP : Phencyclidine, Angel dust,
elephant, hog, mess,
mescaline, pilule de la paix,
poudre d’ange, poussière d’ange,
rocket fuel (killer weed,
supergrass :
PCP mélangée à de la marijuana).
Description de la PCP
La PCP
est une poudre cristalline blanche soluble dans
l’eau ou l’alcool. Son goût chimique et amer est
caractéristique. On la retrouve sous forme de
comprimé, de capsule, de liquide, de cristal, de
pâte et de poudre colorée. On la fait souvent
passer pour une autre drogue comme le LSD. On
peut l’inhaler, la fumer ou l’ingérer. Lorsqu’on
la fume, on mélange souvent la PCP à des
feuilles comme de la menthe, du persil, de
l’origan, du tabac ou de la marijuana. Puisqu’on
l’ajoute souvent à d’autres drogues, on peut
consommer de la PCP sans le savoir |
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Effets de la PCP
La PCP est
une drogue « dissociative », c’est-à-dire
qu’elle déforme la vision et l’ouïe et produit
un sentiment de détachement par rapport à son
milieu et à son identité. Dans la plupart des
cas, ceux qui consomment cette drogue pour la
première fois vivent un « mauvais voyage » (bad
trip) et cessent d’en consommer. À petite
dose, la PCP produit des effets comme la
dépression respiratoire légère, des rougeurs et
une transpiration abondante. À forte dose, elle
entraîne des nausées, des vomissements, la
vision embrouillée, des mouvements oculaires
rapides, une production de bave, la perte
d’équilibre et le vertige. Leurs propos sont
souvent confus. La confusion que produit la
consommation de drogue peut mener à un décès
accidentel. À long terme, la consommation de PCP
peut entraîner la dépendance, la perte de
mémoire, des difficultés d’élocution et de
réflexion, la dépression et la perte de poids.
Les symptômes peuvent durer jusqu’à un an après
l’arrêt de consommation de PCP. Des troubles de
l’humeur et des flashs-back peuvent se produire. | | | | | |
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LSD |
Le LSD, ou
acide, est inodore et incolore. Il possède un
goût légèrement amer et est généralement
consommé par voie orale. Souvent, on imbibe du
papier absorbant – du buvard, par exemple – de
LSD, puis on le divise en petits carrés ornés
d’un dessin; chacun représente une dose.
Risques pour la santé
Effets physiques et psychologiques à
court terme. Les effets du LSD sont
imprévisibles. Ils dépendent de la quantité de
drogue consommée, de la personnalité, de
l’humeur et des attentes du consommateur ainsi
que des circonstances de consommation de la
drogue. Le consommateur ressent généralement les
premiers effets de la drogue 30 à 90 minutes
après l’avoir prise. Ses effets d’ordre physique
sont les pupilles dilatées, une hausse de la
température corporelle, l’augmentation du rythme
cardiaque et de la tension artérielle, la
transpiration, la perte d’appétit, l’insomnie,
l’assèchement de la bouche et des tremblements |
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Les
sensations et les émotions du consommateur
évoluent de façon beaucoup plus spectaculaire
que les symptômes physiques. Le consommateur
peut ressentir plusieurs émotions différentes à
la fois ou passer rapidement d’une émotion à
l’autre. Une assez grande quantité de drogue
produit un délire et des hallucinations
visuelles chez le consommateur, dont les sens du
temps et de l’identité sont modifiés. Le
consommateur peut avoir l’impression que ses
sens se mélangent, qu’il peut entendre des
couleurs et voir des sons. Ces changements
peuvent être effrayants et entraîner la panique.
L’état
hallucinogène que cause le LSD dure longtemps;
il commence habituellement à s’estomper après
environ 12 heures. Certains consommateurs de LSD
ont des pensées et des sensations extrêmement
terrifiantes, craignent de perdre le contrôle,
ont peur de devenir fous ou de mourir et
deviennent désespérés. Des accidents mortels se
sont déjà produits en raison de l’état d’ivresse
causé par le LSD.
Flash-back. Bon nombre de
consommateurs de LSD vivent des flash-back,
c’est-à-dire qu’ils revoient certains moments de
leur vie, et ce, sans reprendre de drogue. Un
flash-back se produit soudainement, souvent sans
avertissement, et peut survenir quelques jours
ou plus d’un an après avoir consommé du LSD. Les
flash-back touchent généralement les gens qui
font une utilisation chronique d’un
hallucinogène ou qui souffrent d’un trouble
sous-jacent de la personnalité; cependant, les
gens en santé qui consomment occasionnellement
du LSD peuvent aussi subir des flashs-back. Les
« mauvais voyages » (bad trip) et les
flash-back ne sont qu’une partie des risques de
la consommation de LSD. Les consommateurs de LSD
peuvent subir des psychoses durables, comme la
schizophrénie ou la dépression grave. Il est
difficile d’établir l’étendue des liens entre le
LSD et ces maladies ainsi que la façon dont le
LSD provoque celles-ci | | | | | |
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Psilocybine (champignons) |
La
psilocybine est un hallucinogène naturel qu’on
retrouve dans certaines espèces de champignons.
Les hallucinogènes modifient les perceptions
d’une personne de sorte qu’elle voit, entend ou
ressent des choses qui n’existent pas. On la
vend sur la rue sous forme de champignons
entiers séchés ou de poudre brune. On fabrique
parfois la composante active dans des
laboratoires illégaux, puis on la vend sur la
rue sous forme de poudre blanche, de comprimés
blancs ou de capsules.
On peut
manger les champignons crus ou cuits. On peut
les tremper dans de l’eau chaude pour préparer
un « thé » aux champignons ou les mélanger à du
jus de fruits pour former un « délice aux
champignons » (fungus delight). On peut
aussi les inhaler ou se les injecter, mais ces
méthodes sont moins courantes. |
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Surnoms : champignons magiques,
champignons, magic, magic mushrooms,
mushrooms, shrooms, shrums, mush, mushies,
fungus, fungus delight
Quels sont les effets de la psilocybine sur
l’organisme?
Une
fois les champignons ingérés, la psilocybine est
absorbée dans la circulation sanguine. La
vitesse à laquelle elle atteint le cerveau
dépend de la méthode de consommation. On ressent
généralement les effets de la psilocybine
quelques minutes après avoir consommé du « thé »
ou dans les 30 minutes suivant l’ingestion des
champignons eux-mêmes. Ces effets durent de
trois à six heures environ, et certaines
personnes peuvent souffrir d’hallucinations
jusqu’à quatre jours durant.
Effets à court terme
La
psilocybine peut créer un sentiment d’anxiété et
des crises de paniques chez celui qui la
consomme. Les consommateurs peuvent avoir des
hallucinations et perdre le contact avec la
réalité. La psilocybine peut aussi déformer les
perceptions visuelles. Certaines personnes
peuvent aussi croire qu’elles « voient » la
musique ou « entendent » les couleurs.
À court
terme, la consommation de psilocybine peut
produire bon nombre d’autres effets comme les
suivants :
-
étourdissements;
-
pupilles dilatées (et vision embrouillée);
-
nausées et vomissements;
-
assèchement de la bouche;
-
engourdissements, particulièrement du visage (paresthésie);
-
réflexes exagérés;
-
transpiration et augmentation de la
température corporelle suivies de frissons et
de tremblements;
-
affaiblissement et tremblements musculaires;
-
augmentation de la tension artérielle et du
rythme cardiaque.
Elle
peut également entraîner les symptômes suivants :
-
paranoïa;
-
confusion et désorientation;
-
agitation sévère;
-
perte de coordination;
-
incontinente urinaire;
-
convulsions.
Une
fois que les effets des champignons se sont
estompés, le consommateur peut se sentir très
fatigué, déprimé et léthargique pendant quelques
jours.
Aucun
décès directement lié à une surdose de
champignons magiques n’a été signalé.
Effets à long terme
Les
effets à long terme de la consommation de
psilocybine n’ont pas été étudiés. Certaines
personnes ont vécu une psychose prolongée qui
s’apparente à la schizophrénie paranoïde. La
psychose, une perte de contact avec la réalité,
est un trouble mental qui touche la personnalité.
La psilocybine peut-elle nuire au fœtus?
Les
effets de la psilocybine sur le fœtus sont
inconnus.
La psilocybine crée-t-elle une
dépendance?
Aucune
donnée ne permet de prouver que la consommation
continue de psilocybine crée une dépendance
physique ou psychologique. Cependant, les gens
qui en consomment régulièrement peuvent devenir
tolérants aux effets qu’elle produit.
L’acquisition d’une tolérance absolue,
c’est-à-dire qu’aucune quantité de psilocybine
ne peut produire les effets recherchés pendant
plusieurs jours, fait en sorte que le
consommateur doit cesser sa consommation pendant
quelques jours pour retrouver une sensibilité. | | | | | |
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3-
Marijuana / Cannabis |
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Marijuana |
En général,
l'utilisation de la marijuana a déménagé dans la
population adolescente et aux groupes d'âge plus
jeunes. Le cannabis est la substance la plus
commune de l'utilisation quotidienne par les
adolescents, plus que l'alcool.
Les effets de la marijuana sur la santé
Habituellement fumée sous forme de cigarette ou
de joint ou encore dans une pipe ou un bong, la
marijuana est intégrée à des feuilles de cigare
ces dernières années. Pour ce faire, on vide des
cigares de leur contenu de tabac et on les
remplit de marijuana et parfois d’une autre
drogue comme du crack. Certains consommateurs
mélangent aussi la marijuana à leur nourriture
ou s’en font une infusion.
Le
principal produit chimique actif de la marijuana
est le THC (delta-9-tétrahydrocannabinol). À
court terme, la consommation de marijuana
produit certains effets comme des problèmes de
mémoire et d’apprentissage, une distorsion des
perceptions, des difficultés à réfléchir et à
résoudre des problèmes, une perte de
coordination, un accroissement du rythme
cardiaque, de l’anxiété et des crises de panique. |
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Risques pour la santé
Effets de la marijuana sur le cerveau.
Des chercheurs ont découvert que le THC modifie
la façon dont les informations sensorielles se
rendent à l’hippocampe ainsi que la façon dont
ce dernier les interprète. L’hippocampe fait
partie du système limbique du cerveau et est
essentiel à l’apprentissage, à la mémoire et à
l’intégration des expériences sensorielles aux
émotions et aux motivations. Des études ont
démontré que le THC empêche les neurones de
participer au traitement de l’information par
l’hippocampe. De plus, des chercheurs ont
découvert que les comportements acquis, qui
relèvent de l’hippocampe, sont aussi entravés.
Effets sur les poumons. Une
personne qui fume régulièrement de la marijuana
peut éprouver les mêmes problèmes respiratoires
que celle qui fume du tabac. Elle peut souffrir
de toux quotidienne et d’un excès de mucosités,
de symptômes de bronchite chronique et de rhumes
de poitrine plus fréquents que la normale. À
long terme, fumer de la marijuana peut entraîner
des anomalies fonctionnelles du tissu pulmonaire
endommagé ou détruit par la fumée de marijuana.
Quel
que soit le niveau de THC, les
fumeurs de marijuana inhalent une quantité de
goudron et de monoxyde de carbone de trois à
cinq fois supérieure que les fumeurs de tabac,
ce qui pourrait être attribuable au fait que les
fumeurs de marijuana inspirent la fumée plus
profondément et la retiennent dans leurs poumons.
Effets d’une forte consommation de
marijuana sur l’apprentissage et sur le
comportement social. Une étude menée
auprès d’étudiants de niveau collégial a
démontré que les compétences essentielles liées
à l’attention, à la mémoire et à l’apprentissage
sont réduites chez les gens qui consomment de
fortes doses de marijuana, et ce, même s’ils
cessent leur consommation pendant au moins 24 heures.
Les chercheurs ont comparé 65 « consommateurs
endurcis », dont la consommation médiane de
marijuana se chiffrait à 29 des 30 jours
précédents, à 64 « consommateurs légers », dont
la consommation médiane de marijuana se
chiffrait à 1 des 30 jours précédents. Après une
période étroitement surveillée d’abstinence de
marijuana, d’autres drogues illicites et
d’alcool d’une durée de 19 à 24 heures, ces
étudiants ont été soumis à plusieurs tests de
base permettant d’évaluer leur attention, leur
mémoire et leurs capacités d’apprentissage. Les
consommateurs endurcis de marijuana ont fait
plus d’erreurs que les consommateurs légers et
ont éprouvé plus de difficultés à se concentrer,
à tourner leur attention vers autre chose selon
les exigences du milieu et à enregistrer,
traiter et utiliser de l’information. Les
conclusions de l’étude indiquent que les
difficultés éprouvées par les consommateurs
endurcis sont probablement attribuables aux
effets nuisibles de la marijuana sur l’activité
cérébrale.
Les
recherches longitudinales sur la consommation de
marijuana chez les jeunes en deçà de l’âge des
collégiens laissent entendre que ceux qui en
consomment réussissent moins que ceux qui n’en
consomment pas. De plus, ils tolèrent davantage
les comportements anormaux, affichent des
comportements plus délinquants et agressifs,
sont plus rebelles, entretiennent de mauvaises
relations avec leurs parents et ont davantage
d’amis délinquants ou toxicomanes.
Effets nocifs de la marijuana
Pourquoi s’en faire avec la marijuana?
« Ce
n’est que de la marijuana », dites-vous. « Ce
n’est que de l’alcool. » « C’est un rite de
passage. » « Il faut s’attendre à ce que les
jeunes expérimentent. » Plus maintenant. Le
monde change, comme les drogues. En fait, la
marijuana d’aujourd’hui est plus puissante que
jamais. La consommation de drogue et d’alcool
peut entraîner bon nombre de conséquences
négatives comme de mauvaises notes, des ruptures
d’amitiés, des problèmes familiaux ou des
démêlés avec la justice.
Par-dessus
tout, les cerveaux et les corps des adolescents
sont encore en développement, et la consommation
de drogues peut nuire à leur indépendance
naissante et à leurs efforts pour se forger une
identité. La consommation de drogues et d’alcool
peut désorienter la vie d’un jeune sur les plans
physique, émotionnel et comportemental. Elle
peut réduire sa capacité à se concentrer et à
accumuler de l’information durant les meilleures
années d’apprentissage de sa vie. Elle peut
également affaiblir son jugement, ce qui peut le
mener à prendre des décisions risquées
concernant sa vie sexuelle ou à monter dans un
véhicule avec les facultés affaiblies par la
drogue.
« Expérimenter »,
même lorsqu’il s’agit de marijuana, peut mener à
la dépendance. La consommation de tout le monde
ne se rend pas à la dépendance, mais c’est un
jeu dangereux dans le cadre duquel personne ne
sait s’il deviendra dépendant ou non.
Recherches scientifiques sur les risques
de l’« expérimentation »
Il ne
faut pas prendre la consommation de drogues et
d’alcool chez les adolescents à la légère.
- Plus
d’adolescents sont traités pour une dépendance
à la marijuana que pour l’ensemble des autres
dépendances à une drogue illicite.
- Les
recherches démontrent également que beaucoup
d’adolescents commencent à boire à un très
jeune âge. En 2003, les adolescents
consommaient de l’alcool pour la première fois
vers l’âge de 14 ans en moyenne, contre
environ 17 ans et demi en 1965.
- Une
étude publiée en 1998 par le National
Institute on Alcohol Abuse and Alcoholism
indique qu’il est probable à 40 % qu’un
adolescent qui commence à boire à l’âge de 15 ans
souffre d’alcoolisme ou d’une autre dépendance
à l’âge adulte.
- Les
enfants qui consomment de la marijuana sont de
plus en plus jeunes. À la fin des années 1960,
moins de la moitié de ceux qui essayaient la
marijuana pour la première fois avaient moins
de 18 ans. En 2006, environ 64 % des
consommateurs de marijuana étaient âgés de
moins de 18 ans.
- La
marijuana nuit à la vigilance, à la
concentration, aux perceptions, à la
coordination et au temps de réaction, bon
nombre de compétences nécessaires pour
conduire prudemment, entre autres tâches. Ses
effets peuvent durer jusqu’à 24 heures après
l’avoir fumée. La consommation de marijuana
peut aussi rendre difficile l’évaluation des
distances et la réaction aux signaux et aux
sons de la route.
-
Fumer de la marijuana produit sur le cerveau
des effets semblables à ceux de la cocaïne, de
l’héroïne ou de l’alcool.
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4- Autres Substances
Dangereuses |
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Inhalants |
Les
inhalants sont des produits courants qu’on
retrouve à la maison; ils sont parmi les plus
populaires et dangereuses substances que les
jeunes consomment. La consommation d’inhalants
peut être mortelle dès la première utilisation
de ces produits. Selon l’étude nationale
annuelle Monitoring the Future, environ
un enfant sur six aura fait usage d’inhalants
lorsqu’il entrera en huitième année. La même
étude indique que les inhalants sont surtout
populaires auprès des jeunes adolescents. Ces
derniers les consomment en inhalant les vapeurs
provenant de certains contenants, en se
pulvérisant des produits en aérosol dans la
bouche ou le nez, en inhalant une substance
déposée dans un sac de papier ou de plastique,
en respirant un chiffon imbibé d’inhalant ou en
aspirant le contenu d’un ballon rempli d’oxyde
nitreux. |
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Les
inhalants sont des vapeurs chimiques respirables
produisant des effets psychoactifs (qui
modifient les perceptions). Bien que les gens
soient en contact avec des solvants volatils et
à d’autres inhalants à la maison ou au travail,
bon nombre d’entre eux ne voient pas ces
substances respirables comme des drogues puisque
la plupart d’entre elles n’ont pas été conçues à
des fins d’ivresse.
Les jeunes
sont susceptibles de consommer des inhalants en
partie parce que ces produits sont à portée de
main et peu dispendieux. Les parents doivent
surveiller ces substances étroitement pour
s’assurer que leurs enfants n’en consomment pas.
Les
inhalants sont répartis dans les catégories
suivantes :
Solvants
-
solvants industriels ou ménagers ou produits
contenant des solvants comme les diluants et
solvants à peinture, les dégraissants (produits
de nettoyage à sec), l’essence et les colles;
-
solvants pour fournitures artistiques ou de
bureau comme les correcteurs liquides, les
liquides dans les marqueurs à pointe de feutre
et les nettoyants à connexions électroniques.
Gaz
- gaz
contenus dans les produits ménagers ou
commerciaux comme les briquets à butanes et
les bouteilles de propane, les bombes aérosol
ou distributeurs à crème fouettée et les gaz
frigorigènes;
-
propulseurs ménagers en aérosol et solvants
contenus dans des produits comme la peinture
en aérosol, les laques à cheveux, les
désodorisants aérosols et les protecteurs à
tissu en aérosol;
- gaz
d’anesthésie médicaux comme l’éther, le
chloroforme, l’halothane et l’oxyde nitreux (gaz
hilarant).
Nitrites
-
nitrites aliphatiques comme le nitrite de
cyclohexyle offert au grand public, le nitrite
de pentyle offert uniquement sur ordonnance et
le nitrite de butyle, une substance dorénavant
illégale.
Risques pour la santé
Effets sur la santé et risques.
Presque tous les inhalants produisent chez ceux
qui les consomment des effets semblables à ceux
des anesthésiques, c’est-à-dire qu’ils
ralentissent les fonctions de l’organisme. En
quantité suffisante, les inhalants peuvent
entraîner des effets euphorisants qui peuvent
durer quelques minutes à peine ou plusieurs
heures s’ils sont consommés à répétition. Au
départ, les consommateurs peuvent ressentir de
faibles effets, mais s’ils continuent d’inhaler
les produits, ils peuvent perdre leurs
inhibitions et se sentir perdre la maîtrise de
la situation. Les effets des inhalants peuvent
aller jusqu’à la perte de conscience.
Signes de dépression. Des
recherches indiquent que la consommation
d’inhalants est également associée aux symptômes
de dépression. On estime que de 2004 à 2006,
environ 218 000 jeunes Américains âgés de 12 à
17 ans ont consommé des inhalants et souffert de
dépression au cours de l’année précédente. Les
mêmes recherches démontrent que les adolescents
souffrant de dépression étaient trois fois plus
enclins à consommer des inhalants que ceux qui
n’affichaient aucun symptôme de dépression.
L’inverse est aussi vrai, c’est-à-dire que les
adolescents commençaient souvent à consommer des
inhalants avant qu’une dépression ne se
déclare, toujours selon ces recherches¹.
Risques de dommages irréversibles.
Les inhalants sont toxiques. Une
exposition chronique à ces produits peut
entraîner des dommages cérébraux et nerveux
semblables à ceux causés par la sclérose en
plaques ainsi que des dommages au cœur, aux
poumons, au foie et aux reins. Une consommation
prolongée peut nuire à la pensée, aux mouvements,
à la vision et à l’ouïe.
Inhaler
de fortes concentrations des produits chimiques
que contiennent les solvants et les bombes
aérosol peut être une cause directe
d’insuffisance cardiaque et de décès.
L’insuffisance cardiaque se produit parce que
des produits chimiques perturbent le système de
régulation du rythme cardiaque, ce qui fait
cesser les battements du cœur. Ce problème est
particulièrement courant chez ceux qui
consomment des fluorocarbones et des gaz comme
le butane. De fortes quantités d’inhalants
peuvent aussi entraîner la mort par asphyxie, la
suffocation, des convulsions, des crises
d’épilepsie, le coma, l’étouffement ou des
blessures accidentelles fatales survenues
pendant l’état d’ivresse. L’inhalation de
certains solvants cause les dommages
irréversibles suivants :
-
perte auditive – toluène (peintures en aérosol,
colles, décireurs) et trichloréthylène (liquides
de nettoyage, correcteurs liquides);
-
neuropathies périphériques ou spasmes des
membres – hexane (colles, essence) et oxyde
nitreux (crème fouettée, bouteilles à gaz);
-
dommages au système nerveux central ou au
cerveau – toluène (peintures en aérosol,
colles, décireurs);
-
dommages à la moelle osseuse – benzène
(essence);
-
dommages au foie et aux reins – substances
contenant du toluène et hydrocarbures chlorés
(correcteurs liquides, liquides de nettoyage à
sec);
-
réduction de la teneur en oxygène du sang –
nitrites organiques (poppers,
bold et rush) et chlorure de
méthylène (décapant pour vernis, diluants à
peinture)
Prévention. Les parents peuvent
protéger leurs adolescents des inhalants en
dialoguant avec eux et en leur parlant des
dangers que posent les inhalants. La plupart des
jeunes consommateurs ne se rendent pas compte à
quel point les inhalants peuvent être dangereux.
Ces produits sont à portée de main et peu
dispendieux; les parents doivent être soucieux
de leur méthode d’entreposage des produits
ménagers courants ainsi que de l’endroit où ils
les entreposent.
Les
parents devraient savoir reconnaître les signes
suivants, qui indiquent un problème de
consommation d’inhalants :
-
haleine de produits chimiques ou odeurs
semblables sur les vêtements;
-
peinture ou autres tâches sur le visage, les
mains ou les vêtements;
-
cachette de peintures en aérosol ou de
contenants de solvants vides et de linges ou
de vêtements imbibés de produits chimiques;
-
apparence d’ivresse ou de désorientation;
-
troubles d’élocution;
-
nausées ou perte d’appétit;
-
inattention, perte de coordination,
irritabilité et dépression;
-
articles ménagers introuvables.
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Spice |
Le
« spice » désigne une grande variété de mélanges
d’herbes aux effets semblables à ceux de la
marijuana (cannabis) qui sont vendus comme
solution de rechange « sécuritaire » et légale à
cette drogue. Ces produits, qu’on retrouve sous
de nombreux noms comme K2, fake
weed, Yucatan Fire, Skunk,
Moon Rocks et bien d’autres – et dont
l’emballage indique « non destiné à la
consommation humaine » –, contiennent des
matières végétales séchées et déchiquetées de
même que des additifs chimiques qui entraînent
leurs effets psychoactifs (qui modifient les
perceptions). |
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Publicité mensongère :
Les
étiquettes de « spice » prétendent souvent que
le produit contient des matières psychoactives
« naturelles » provenant d’une variété de
plantes. Il est vrai que ces produits
contiennent des matières végétales séchées, mais
des analyses chimiques indiquent que leurs
ingrédients actifs sont des composés
cannabinoïdes synthétiques (ou de confection).
Pendant
plusieurs années, il était facile d’acheter des
mélanges de « spice » dans des head-shops, dans
des stations-service ou sur Internet. Puisque
les produits chimiques ajoutés au « spice » sont
très propices à une consommation excessive et
qu’ils n’ont aucune utilité médicale, la
Drug Enforcement Administration (DEA) a
inscrit les cinq produits chimiques actifs qu’on
retrouve le plus souvent dans le « spice » à
l’Annexe I du Controlled Substance Act,
ce qui rend illégal le fait d’en vendre, d’en
acheter ou d’en posséder. Les fabricants de
« spice » tentent de contourner ces restrictions
juridiques en remplaçant les produits chimiques
de leurs mélanges par d’autres, tandis que la
DEA continue de suivre la situation de près et
d’envisager la possibilité de mettre à jour sa
liste de cannabinoïdes interdits.
Le
« spice » est populaire auprès des jeunes gens;
parmi les drogues illicites que consomment les
finissants du secondaire, seule la marijuana est
plus populaire. L’accès facile au « spice » et
l’idée fausse selon laquelle il s’agit d’un
produit « naturel » et donc sans danger ont
probablement influé sur sa popularité, de même
que le fait que les produits chimiques qu’on
retrouve dans le « spice » ne sont pas
facilement repérés par les tests habituels de
dépistage des drogues. | | | | | |
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Salvia |
La salvia
(Salvia divinorum ou sauge des devins)
est une herbe qu’on retrouve couramment dans le
sud du Mexique, en Amérique centrale et en
Amérique du Sud. Le principal ingrédient actif
de la salvia, la salvinorine A, est un puissant
activateur des récepteurs opiacés kappa du
cerveau.1,2 Ces récepteurs sont différents de
ceux activés par les opiacés mieux connus comme
l’héroïne et la morphine.
On
consomme généralement la salvia en mâchant des
feuilles fraîches ou en buvant le jus qu’on en
extrait. On peut également sécher les feuilles
de salvia et les fumer sous forme de joint ou
dans une pipe à eau ou encore les vaporiser et
les inhaler. Même si la salvia n’est pas
réglementée par le Controlled Substances Act,
plusieurs États et pays ont adopté des lois pour
en réglementer la consommation.3 Elle fait
cependant partie des drogues posant problème aux
yeux de la Drug Enforcement Agency, qui
envisage la possibilité de l’ajouter à l’annexe
I, où se trouvent déjà le LSD et la marijuana,
par exemple. |
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Effets
sur la santé et sur le comportement
Les
consommateurs de salvia ont généralement des
hallucinations ou des épisodes
psychotomimétiques (un état passager qui
s’apparente à une psychose). Ses effets
subjectifs ont été décrits comme intenses, mais
de courte durée : ils se manifestent en moins
d’une minute et durent moins de 30 minutes. Ce
sont des effets comme des changements
psychédéliques de la perception visuelle, de
l’humeur et des sensations corporelles, des
sautes d’humeur, un sentiment de détachement et,
surtout, de grands changements dans la
perception de la réalité extérieure et de
soi-même, ce qui se traduit par une diminution
des capacités à interagir avec son milieu. Ce
dernier effet génère des inquiétudes en ce qui a
trait à la conduite avec les facultés affaiblies
par la salvinorine. Les effets à long terme de
la consommation de salvia n’ont pas fait l’objet
d’études formelles. De récentes expériences sur
des rongeurs ont toutefois démontré que la
salvinorine A nuit à l’apprentissage et à la
mémoire. | | | | | |
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Sels
de bain |
Produits récents et dangereux
Les
sels de bain, vendus en petits paquets sous des
noms comme Blue Wave,
Cloud
Nine et White Lady sont la plus
récente – et plus inquiétante – drogue de
confection.
Les
sels de bain, la plus récente tendance à se
retrouver sur le marché (tant réel
qu’électronique), est le dernier ajout à une
liste grandissante de produits sur lesquels les
jeunes peuvent mettre la main pour se droguer.
Cette poudre synthétique est vendue en ligne en
toute légalité ainsi que dans les boutiques
d’accessoires facilitant la consommation de
drogues sous une variété de noms comme Ivory
Wave, Purple Wave, Red Dove, Blue Silk, Zoom,
Bloom, Cloud Nine, Ocean Snow, Lunar Wave,
Vanilla Sky, White Lightning, Scarface et
Hurricane Charlie. Puisque ces produits sont
relativement nouveaux dans le monde de la
drogue, nous n’en connaissons que très peu sur
leur composition chimique exacte et sur leurs
effets à court et à long terme. Cependant,
l’information dont nous disposons est troublante
et justifie qu’on s’attarde à comprendre et à
réduire les risques potentiels à la santé du
public. |
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Nous
savons, par exemple, que ces produits
contiennent souvent divers produits chimiques
s’apparentant aux amphétamines comme la
méthylènedioxypyrovalérone (MPDV), la méphédrone
et la pyrovalérone. On consomme généralement ces
drogues par voie orale, en les inhalant ou en se
les injectant. Elles entraîneraient leurs
conséquences les plus graves lorsqu’on les
inhale ou qu’on se les administre par voie
intraveineuse. La méphédrone est
particulièrement inquiétante, car d’après
certains cas observés au Royaume-Uni, elle
présente de forts risques de surdose. Ces
produits chimiques ont sur le cerveau des effets
semblables aux stimulants (en effet, on les
qualifie parfois de solution de rechange à la
cocaïne); ils sont donc fortement susceptibles
d’entraîner une consommation excessive et une
dépendance. De même, ces produits
déclencheraient un état de manque intense qui
s’apparente à celui que ressentent les
consommateurs de méthamphétamine, et des
rapports cliniques provenant de l’étranger
semblent confirmer leur potentiel à créer une
dépendance. Ils posent également des risques
élevés d’entraîner d’autres effets indésirables
dont certains pourraient être liés au fait que
le contenu des sels de bain est relativement
inconnu – hormis leurs ingrédients psychoactifs
connus –, ce qui rend toute consommation de ces
produits encore plus dangereuse.
Hélas, les
sels de bain ont déjà mené à un nombre
inquiétant de visites à l’urgence partout au
pays. Selon des docteurs et des cliniciens de
centres antipoison américains, l’ingestion ou
l’inhalation de sels de bain contenant des
stimulants synthétiques peut causer des douleurs
à la poitrine, une augmentation de la tension
artérielle et du rythme cardiaque, de
l’agitation, des hallucinations, la paranoïa
extrême et le délire. | | | | | |
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Stéroïdes anabolisants |
Le mot « stéroïde »
désigne une catégorie de drogues qu’on utilise
dans le traitement d’une grande variété d’états
pathologiques, de l’aide à la reproduction
(p. ex., estrogène) à la régulation du
métabolisme aux fonctions immunitaires en
passant par l’augmentation de la masse
musculaire et osseuse et le traitement des
inflammations et de l’asthme (p. ex.,
cortisone).
Les
stéroïdes anabolisants sont une catégorie de
stéroïdes utilisés pour augmenter la masse
musculaire et osseuse. Ces drogues conçues en
laboratoire visent à reproduire l’hormone
sexuelle masculine, la testostérone. Malgré le
fait qu’il existe divers types de stéroïdes, les
adolescents ont tendance à consommer des
stéroïdes anabolisants. |
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Les
stéroïdes anabolisants sont offerts légalement
sur ordonnance, le plus souvent pour traiter des
états pathologiques attribuables à une
production anormalement faible de testostérone
qui peut retarder la puberté et entraîner de
l’ostéoporose et de l’impuissance. On les
prescrit également pour traiter l’atrophie
musculaire chez les malades du VIH/sida ainsi
que d’autres maladies qui causent une perte de
masse musculaire maigre. Cependant, une
consommation excessive de stéroïdes anabolisants
peut entraîner de graves problèmes de santé
parfois irréversibles.
Pourquoi
les stéroïdes sont-ils dangereux pour les
adolescents?
C’est à
vous, les parents, que revient la tâche délicate
d’expliquer à votre adolescent pourquoi la
consommation de stéroïdes est un problème
important.
Premièrement, s’il est vrai
qu’on les prescrit parfois pour traiter des
problèmes de santé comme le cancer, les
stéroïdes comportent de grands risques pour la
santé si on ne les consomme pas sous la
supervision d’un professionnel de la santé.
Habituellement, les avantages de la consommation
de stéroïdes sous la supervision d’un médecin
excèdent les risques, et la qualité de vie du
patient s’en voit améliorée.
Deuxièmement, les corps des
hommes et des femmes produisent un certain
niveau de testostérone. Lorsqu’un adolescent
prend des stéroïdes, il augmente le niveau de
testostérone dans son corps toujours en
croissance, ce qui bouleverse son équilibre
hormonal.
Troisièmement, étant donné que
c’est souvent par injection qu’on consomme des
stéroïdes, il existe un risque de contracter le
VIH/sida ou une hépatite en se servant d’une
aiguille ou d’une seringue souillée.
Les
adolescents ont bon nombre de raisons de
consommer des stéroïdes, mais le moment se
présentera où vous pourrez parler à vos enfants
de toutes les raisons pour lesquels ils
devraient les éviter. Voici quelques
suggestions :
-
Lorsque votre adolescent participe à un sport
de compétition.
-
Lorsque vous remarquez que votre adolescent se
préoccupe de plus en plus de son image
corporelle – il veut prendre de la masse
musculaire ou paraître plus mince, par exemple.
-
Lorsque vous remarquez que les amis de votre
enfant font des poussées de croissance et que
leurs corps prennent de la masse.
Faites
en sorte que votre adolescent comprenne que la
consommation de stéroïdes peut produire des
effets comme la stérilité, des dommages au
système cardiovasculaire et au foie, des risques
accrus de blessure ainsi que des maladies comme
une augmentation du cholestérol, ce qui entraîne
un épaississement des parois artérielles pouvant
mettre sa vie en danger.
Signes
et symptômes
Si vous
avez des raisons de croire que votre adolescent
consomme des stéroïdes, restez à l’affût de ces
signes et symptômes :
-
Prise de poids visible et particulièrement
axée sur la masse musculaire
-
Perte de cheveux et calvitie précoce
- Acné
sévère
-
Sautes d’humeur, de la dépression à
l’agressivité
-
Blessures fréquentes, particulièrement aux
tendons
-
Teinte jaunâtre sur la peau (symptôme de
fonction hépatique anormale)
-
Marques de seringues sur les grands groupes
musculaires
-
Présence d’aiguilles ou de seringues dans les
effets personnels de votre adolescent
Si vous
remarquez un de ces signes, parlez sans tarder à
votre adolescent, expliquez-lui clairement que
vous ne tolérez aucune consommation de drogue et
discutez avec lui des importants risques que
comportent les stéroïdes pour sa santé. Il est
également important que vous consultiez votre
médecin de famille. Certains effets sur la santé
comme l’acné et les sautes d’humeur sont
réversibles, mais d’autres comme la calvitie et
le ralentissement de la croissance ne le sont
pas. Un médecin devrait également superviser
votre adolescent et l’aider à cesser sa
consommation de stéroïdes de façon sécuritaire.
Où les
adolescents se procurent-ils des stéroïdes?
Puisque
les stéroïdes anabolisants ne sont offerts que
sur ordonnance et qu’on les réglemente comme les
narcotiques, ceux qui en consomment les
obtiennent souvent illégalement. Ils peuvent,
par exemple, acheter des stéroïdes fabriqués
dans un laboratoire illégal (qui n’est pas
assujetti aux normes et aux règlements de la
Food and Drug Administration), en
introduire clandestinement dans leur pays à
partir de l’étranger, en acheter sur Internet ou
en voler dans les pharmacies.
Il est
possible de se procurer en toute légalité et
sans ordonnance des stéroïdes anabolisants qui
contiennent de l’androstènedione, ou « andro »,
dans bon nombre de commerces comme les magasins
d’aliments naturels, par exemple. Les
précurseurs stéroïdiens sont des stéroïdes que
le corps transforme en stéroïdes anabolisants.
Il s’avère qu’ils pourraient accroître les
risques de graves problèmes de santé à long
terme.
Comment consomme-t-on des stéroïdes?
On peut
consommer des stéroïdes de différentes façons :
-
Injection directe dans la circulation sanguine
-
Injection de comprimés ou de capsules
-
Onguents ou timbres (à travers la peau)
-
Préparations appliquées entre la joue et la
gencive
Les
doses absorbées par ceux qui les consomment pour
se droguer peuvent être jusqu’à 100 fois plus
fortes que celles utilisées pour traiter des
états pathologiques.
Effets
sur la santé
S’il
est vrai que les stéroïdes ne produisent pas
d’état d’ivresse, la consommation excessive de
stéroïdes chez l’adolescent en croissance peut
se traduire par de graves conséquences :
Effets à court terme
- Les
effets sont différents chez chaque personne,
mais en général, les stéroïdes entraînent de
l’hostilité, de l’agressivité et de l’acné à
court terme tant chez les garçons que chez les
filles.
-
Puisque les corps des adolescents sont en
croissance, les effets des stéroïdes chez eux
peuvent être aggravés. Toute substance non
naturelle comme les stéroïdes anabolisants qui
modifie les corps qui n’ont pas encore atteint
l’âge adulte peut entraîner un retard de
croissance possiblement permanent.
- Chez
les garçons, on peut observer un
rétrécissement des testicules, des difficultés
à uriner ou des douleurs lors de la miction,
de l’infertilité ou de l’impuissance, le
développement de seins, une perte de cheveux
et des risques accrus de cancer de la
prostate.
- Chez
les filles, on peut observer une augmentation
de la pilosité du corps et du visage, de la
calvitie masculine, une réduction de la
graisse corporelle et de la taille des seins,
une perturbation ou un arrêt du cycle
menstruel et une baisse du registre vocal.
Effets à long terme
Les
effets à long terme, tant chez les filles que
chez les garçons, constituent également des
stress extrêmes pour le corps :
-
Tension artérielle élevée
-
Risque accru de formation de caillots sanguins
-
Augmentation du niveau de lipoprotéines de
faible densité (mauvais cholestérol)
-
Diminution du niveau de lipoprotéines de haute
densité (bon cholestérol)
-
Ictère (peau, tissus et fluides corporels
jaunâtres)
-
Kystes au foie et cancer du foie
-
Cancer du rein
-
Rétention de liquide
- Acné
sévère
Effets mentaux
On ne
consomme pas de stéroïdes pour leurs effets
psychotropes, mais ils ont bel et bien des
effets psychologiques potentiellement négatifs.
Des recherches scientifiques démontrent que la
consommation excessive de stéroïdes anabolisants
peut entraîner de l’agressivité et d’autres
effets secondaires d’ordre psychiatriques. De
nombreux consommateurs disent se sentir bien
dans leur peau lorsqu’ils prennent des stéroïdes
anabolisants, mais selon les chercheurs, des
sautes d’humeur extrêmes peuvent se produire
chez les consommateurs, qui peuvent devenir
hyperactifs et agités et démontrer une
agressivité incontrôlable (ce qu’on appelle la
« rage stéroïdale ») qui peut se transformer en
comportement violent.
Qu’est-ce que le sevrage de stéroïdes?
Bon
nombre de consommateurs se sentent forts et « heureux »
lorsqu’ils prennent des stéroïdes. Mais
lorsqu’ils cessent d’en consommer, ils peuvent
se sentir déprimés, ce qui se traduit parfois
par une dépendance. Des chercheurs affirment
également que les consommateurs peuvent souffrir
de jalousie paranoïde, d’irritabilité extrême,
de délire et d’un jugement affaibli qui découle
d’un sentiment d’invincibilité. | | | | | |
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5-
Traitement de la
dépendance à la drogue |
Traitement ... |
Arrêter sa
consommation de drogue est quelque chose
de très difficile pour le malade. Plus
l’accoutumance et la tolérance à la
drogue seront importantes, plus le
sevrage sera long et complexe à réaliser.
Des traitements de substitution sont
utilisés, avant ou après le sevrage.
Le sevrage peut se réaliser soit chez
soi, soit dans le cadre d’une
hospitalisation. Si le sevrage est
réalisé à domicile, un suivi médical
sera établi pour traiter les réactions
physiques et psychologiques liées à la
sensation de manque. Après la période de
sevrage, le malade pourra, s’il le
souhaite, effectuer un séjour dans un
centre d’après cure pour quelques mois.
Ce suivi post-cure aura une importance
primordiale car s’il est bien effectué,
le risque de rechute et de reprise de
drogue sera réduit. Un soutien
psychologique de la part de l’entourage
et une aide à la réinsertion sociale et
professionnelle seront établis dans
cette phase post-sevrage. Consulter un
psychothérapeute ou un psychologue pour
mieux contrôler la dépression liée à
l’arrêt de la drogue constituera une
aide précieuse pour le malade.
Traitement de la
dépendance à la drogue |
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Traitement de la
dépendance à la drogue |
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Le traitement de substitution à la drogue
Un autre traitement, pour soigner la dépendance à la drogue, est le
traitement de substitution. Dans le cas de l’héroïne, on remplace la prise
de drogue par un autre médicament prescrit par un médecin. La méthadone est
par exemple donnée au patient en remplacement de sa drogue. La buprénorphine
est, elle, un autre type de traitement de substitution.
Le traitement de substitution est une étape préliminaire dans le processus
de sevrage. Il permet d’arrêter progressivement la drogue et constitue ainsi
une véritable aide au sevrage.
Pour certains patients, le traitement de substitution sera au contraire un
traitement dit de maintenance. Ce traitement s’étalera sur plusieurs mois,
voire plusieurs années.
La
toxicomanie et ses traitements
la toxicomanie est surtout comprise comme une maladie nécessitant des soins
particuliers, multidimensionnels. En effet les difficultés vécues par la
personne toxicomane sont multiples et se situent au carrefour de dimensions
médicale, psychiatrique, sociale, judiciaire, psychologique... Les soins à
ces patients s’inscrivent ainsi nécessairement dans trois grandes
perspectives interdépendantes:
-
Infléchissement du fonctionnement
biologique, pour détourner la personne de l’emprise du produit (traitement
pharmacologique, de substitution, sevrage, connaissance des substances,
etc.)
-
Modification de l’environnement
social (approches
psycho-socio-éducatives) pour ouvrir des possibilités d’évolution sur
l’extérieur.
-
Travail sur le fonctionnement
psychique, les conduites d’échec, les mécanismes compulsifs (approches
psychiatrique et psychothérapeutique).
Ce sont ces deux dernières perspectives qui retiendront notre attention
ci-dessous.
Dans tous les cas, agir sur une seule de ces dimensions est insuffisant. Par
exemple, il serait vain de ne soigner la toxicomanie qu’en changeant ou
retirant le produit, sans s’intéresser à la dimension sociale de l’individu
(où vit-il, quel est son cadre familial, éducatif, d’où tire-t-il ses
revenus?) ou à sa manière de vivre les mécanismes compulsifs de la
consommation de drogue. Il s’agit à la fois d’améliorer la qualité de vie et
de proposer une gamme d’attitudes et de voies possibles pour l’individu, qui
lui permettent de s’inscrire dans une dynamique
de maturation et d’autonomie. Mais
la démarche est toujours personnelle: on
ne peut faire l’économie d’un travail sur soi.
Approches psychosociales
La dimension sociale est une dimension de soin à part entière. Elle ne peut
ni être subordonnée à, ni confondue avec l’action thérapeutique individuelle;
elle touche un autre espace d’intervention, visant un changement au niveau
collectif, dans la communauté. Tout en personnalisant la prise en charge, il
s’agit d’assouplir les raideurs et les cloisonnements de la société, évitant
ainsi que ne se renforcent des processus d’éviction et de marginalisation.
Permettre à la personne toxicodépendante de reprendre le contrôle de sa
relation à l’ensemble de son environnement social constitue l’objectif d’une
approche de type psychosocial.
Action locale
Des assistants sociaux favorisent l’accès des personnes toxicomanes aux
systèmes d’aide sociale auxquels elles ont légitimement droit. Des
structures d’accueil plus spécifiques, proches de la vie de la rue (Action
communautaire et toxicomanie, Le Passage à Lausanne), permettent de lutter
contre les phénomènes d’exclusion et de fragmentation sociale; elles sont
les supports de la création de nouveaux liens sociaux.
Etayage social
Au XVIIIème siècle, pour parler des marginaux, on utilisait l’expression "
sans feu, ni lieu " (sans foyer, ni maison), qui donnera par la suite sans
foi, ni loi (sans affiliation, sans limites), expressions supplantées
aujourd’hui par " sans papiers " et " SDF " (sans domicile fixe). L’absence
d’habitation, de lieu de vie personnel, est associée à une perte de
reconnaissance sociale, et caractérise la désinsertion. La vie dans une
comunauté thérapeutique permet de réintroduire le temps, l’espace à soi, de
réapprendre à faire usage des sytèmes institués comme les règles communes
qui régissent les relations en société (détenir une carte d’identité,
bénéficier d’une protection sociale, remplir des formulaires, ...).
Insertion professionnelle
Une place de travail peut-elle exister pour les patients toxicodépendants,
dont le parcours est souvent marqué par l’échec scolaire, la précarité et
l’exclusion? Or, dans la réalité économique actuelle, avoir un travail,
c’est s’inscrire dans un ensemble, donner de la valeur à ce que l’on fait,
par le biais d’un statut social et d’une rémunération. L’équation travail -
valeur sociale - identité est particulièrement significative pour toute
personne dont les assises narcissiques sont friables, et donc d’autant plus
pour la personne toxicodépendante chez qui les sentiments d’échec et de
ratage existentiel prédominent.
Dans ce sens, l’aide à l’insertion est un objectif délicat, à envisager à
long terme; elle doit faire l’objet d’un accompagnement socio-éducatif
personnalisé, à intégrer dans le cadre d’une prise en charge élargie.
De l’aide psychologique à la psychothérapie
Aide psychologique
La personne toxicodépendante n’exprime que rarement une demande de
psychothérapie, lorsqu’elle n’en peut plus et qu’elle vient consulter un
soignant ou une institution. La prise en charge initiale visera
prioritairement une amélioration de la situation, en rapport avec des
besoins élémentaires (manger, dormir, se soigner...) ou une aide relative au
produit concerné, avec instauration d’un traitement de substitution.
Ce type d’entrée en matière peut être conduit indifféremment par l’un ou
l’autre des intervenants en toxicomanie. Mais, par ce biais, il
va s’agir de favoriser les interactions entre le patient et son entourage,
de mettre en mots les sentiments, de lier les événements actuels au passé et
de donner une place à la pensée et aux échanges avec autrui. De
ce premier travail, qualifié d’aide psychologique, certains patients vont se
satisfaire; ils auront pu retrouver une identité, un mode de rapport à
autrui plus vivable.
S’il est difficile de définir la psychothérapie en soi, car cette
appellation recouvre nombre de pratiques et de théories différentes, il faut
noter qu’il existe plusieurs approches psychothérapeutiques possibles pour
la personne toxicomane: les psychothérapies d’inspiration psychanalytique,
cognitivo-comportementales ou systémiques.
Plus généralement, il s’agit d’une méthode visant à modifier des processus
psychiques, ayant comme support une relation non contrainte entre un
psychothérapeute formé et un patient, et pour instrument essentiel la
parole.
Néanmoins, la demande de psychothérapie nécessite au moins deux préalables:
-
Avoir un cadre de vie stabilisé; ne pas se trouver sans toit, ni ressource,
ou en situation d’intoxication massive.
-
Poser une question initiale, par exemple: " Pourquoi l’envie revient-elle;
pourquoi, alors que je ne veux plus consommer, ne puis-je m’empêcher de
recommencer? "
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