Le père Émilien Tardif est né au
Québec, à Saint-Zacharie de Beauce, le 6 juin 1928. Il décéda, à l'âge de 71
ans à Cordoba en Argentine, où il animait une retraite pour les prêtres
appartenant au mouvement du "Renouveau charismatique".
La vocation du jeune Émilien fut
précoce. Ce fut en en écoutant dans l'église de sa paroisse le sermon du
père St-Georges Groleau, missionnaire au Japon que naquit dans son cœur le
désir de devenir prêtre et missionnaire.
En 1940, à l'âge de 12 ans, sa
famille partit s'installer à Rapide-Danseur (comté d'Abitibi) dans l'ouest
de la province, à la frontière de l'Ontario, comme le firent un grand nombre
de familles de la paroisse à cette époque, pour des raisons
économiques.
Une nuit, il fit un rêve étrange
qui le bouleversa et le marqua pour la vie. Il se vit jeune prêtre en
soutane blanche, prêchant la parole du Christ devant une foule immense. Il y
avait là des gens de toutes races, de toutes couleurs. A la fin de la
cérémonie, il imposa ses mains aux malades agenouillés parmi lesquels se
trouvaient non seulement des hommes et des femmes, mais des animaux de toute
taille, des chevaux estropiés, des oiseaux blessés, des serpents écrasés,
des insectes à qui l'on avait arraché les pattes, qu'il guérit tous, sans
distinction, au nom de Jésus. A son réveil, sa décision était prise : il
serait prédicateur.
Le jeune Émilien entre à l'école
apostolique de Beauport, par l'intermédiaire de son frère Armand Tardif, qui
appartenait à la communauté des Missionnaires du
Sacré-Cœur.
En 1949, profès chez les
missionnaires du Sacré-Cœur, Émilien est ordonné prêtre à Rapide-Danseur, le
24 juin 1955. Il part pour Saint-Domingue le 16 septembre
1956.
De 1956 à 1963, dès son arrivée en
République Dominicaine, le Père Émilien Tardif fut nommé professeur du
Séminaire missionnaire de San José de Las Matas et en a été le responsable
pendant quelques mois.
De 1959 à 1969, il a été directeur
de la revue Amigo del Hogar, qu'il a fondée à San José de Las Matas; cette
revue paraît toujours à Saint-Domingue, la capitale.
De 1966 à 1973, supérieur de la
Congrégation en République Dominicaine, le père Émilien fut également promu
en 1971, administrateur provincial des Missionnaires du
Sacré-Cœur.
A cette époque de sa vie, le père
était un prêtre dont la fidélité à l'Église et à sa hiérarchie était
totale.
Sereinement installé dans sa
soutane, inébranlable dans ses convictions et dans sa foi, il n'éprouvait
aucune doute quant à sa mission sacerdotale et nulle tentation de rejoindre
les différents mouvements de pensée divergente qui agitaient l'Église
universelle.
Une guérison
surprenante
En 1973, le père contracta une
tuberculose aiguë et fut rapatrié en urgence sanitaire au
Canada.
Il raconte:
«Entre les premiers examens et la
mise au point du traitement, des religieux amis appartenant à une communauté
du Renouveau charismatique sont venus me voir. Ce mouvement tente de faire
revivre la foi chrétienne avec la même simplicité qu'aux premiers temps de
l'Église. Ses activités ont été approuvées par le pape Jean-Paul II qui
déclarera en 1989: "Le Renouveau est une chance immense pour l'Église
d'aujourd'hui."
Ces amis, venus à mon chevet, m'ont
demandé si je croyais sincèrement que Jésus pouvait, aujourd'hui encore,
guérir les malades comme il l'avait fait jadis en Palestine. Surpris par
leur question, je leur répondis prudemment que si cela avait été possible du
vivant de Jésus, ma foi, en tant que prêtre et croyant, je devais en
admettre le principe...
Mais, lorsqu'ils tombèrent à genoux
et me dirent qu'ils allaient immédiatement prier Jésus de me guérir avec
l'aide du Saint-Esprit, je fus complètement affolé.
Par peur du qu'en dira-t-on, je
leur demandai instamment de bien vouloir fermer la porte. Mais l'Esprit
Saint avait heureusement eu le temps d'entrer dans la chambre... car au bout
de trois jours j'étais guéri et les médecins n'y comprenaient plus
rien.»
Après cette guérison miraculeuse,
le père Émilien Tardif ne fut plus le même homme. Si sa foi en Dieu demeura
inébranlable, sa manière d'enseigner et son travail de prêtre s'humanisa.
Provincial de sa Congrégation, il affirmait en 1970 «ce n'est pas tant de
prières qu'a besoin l'Amérique Latine, mais d'engagement».
Renouveau
charismatique
Après avoir demandé à ses
supérieurs l'autorisation de consacrer à l'étude du Renouveau Charismatique
une partie du temps qu'aurait nécessité son traitement médical, "Padre
Emiliano" comme l'appellent familièrement les Latino-américains, retourne à
Saint-Domingue. La Communauté l'envoie à Pimentel, une bourgade de
l'intérieur de l'île où il est chargé de créer un groupe de prières qui se
consacrera à la guérison des malades. Après ce qui lui est arrivé il accepte
évidemment cette mission avec enthousiasme. Et il obtiendra des guérisons...
De très nombreuses guérisons...
En cinq semaines, son groupe de
prières passe de 200 personnes à 4.000. Ce sera le début d'une prodigieuse
aventure spirituelle qui allait conduire Emiliano à annoncer l'Évangile
jusqu'aux extrémités de la terre.
1979, Montréal
(Québec)
Cette année-là, un rassemblement de
grande ampleur accueillit plus de 70 000 personnes au Stade olympique de
Montréal. Étaient présents Don Helder Camara, le courageux petit évêque
brésilien, qui allait publier peu de temps après, avec le cardinal Suenens,
"Renouveau et engagement", un ouvrage qui fera grand
bruit.
Le lendemain de la réunion, un
quotidien de Montréal titrait à la une "Jésus roi du
stade".
Hervé Catta qui assista à
l'événement écrit:
«A la sortie je réussis à rejoindre
celui qui avait prié pour les malades, ce père Tardif dont nous avions parlé
deux ans auparavant dans "Il est Vivant".
Nous sommes allés dans un bistrot
boire un "seven up" et je lui ai posé mes questions parfois
indiscrètes.
"Emiliano" s'appelait en réalité
"Emilien", il parlait le français à la façon de son Québec natal, avec cette
saveur chantante de "la Belle Province" devenue depuis lors familière aux
charismatiques du monde entier.
Chaleur, bon sens, audace
tranquille dans la foi, liberté par rapport aux critiques et aux soupçons
des "spécialistes" des choses religieuses, celui qui devait faire vingt fois
le tour du monde pour l'évangélisation - dont une fois sans valise - avait
réponse à tout. Et, il possédait de surcroît, les charismes que Dieu lui
donnait.»
Le père Tardif n'avait pas toujours
été cet évangéliste charismatique qui déplaçait des foules immenses en
Europe, en Afrique, en Asie, en Amérique latine, l'animateur de messes et de
prières de guérison, le prédicateur de retraites de prêtres et celui qui à
Saint-Domingue, dans les paroisses dont il était chargé multipliait les
groupes de prière ruraux, les catéchèses et les
enseignements.
En 1979, après le Rassemblement de
Montréal, Pierre Goursat invita le père Tardif au Pèlerinage International
Charismatique de Lourdes. Après cette première visite en France, Emiliano y
sera invité de nombreuses fois, en particulier à Paray-le-Monial où il
réunit jusqu'à 25.000 personnes. Le père Tardif aimait travailler avec la
Communauté de l'Emmanuel, et en général avec de modestes communautés
évangéliques, afin de maintenir la prière de guérison dans une ambiance de
foi sincère, de paix et de rencontre de l'amour de Dieu.
En 1980, il était au Cameroun avec
une petite équipe de la communauté Emmanuel où figurait Danielle Proux.
Invité par l'Évêque de Sangmelima pour le 90e anniversaire de
l'évangélisation du diocèse, Emiliano fut retenu toute une nuit à l'aéroport
pour défaut de visa. Les organisateurs du voyage n'avaient pas vérifié si un
citoyen canadien devait avoir un visa pour entrer dans le pays. Finalement
les fonctionnaires lui facilitèrent avec bienveillance l'accès au
Cameroun.
Par la suite, le père Tardif,
aimait rappeler avec humour que parmi les personnes guéries à Sangmelima et
à Yaoundé, il y avait de nombreux fonctionnaires, dont notamment la femme de
préfet!
Chaque rassemblement du père Tardif
suscitait une grande allégresse populaire, un immense élan de foi de la part
d'une assistance joyeuse. On était loin du néo-jansénisme intellectuel
frileux qui régnait alors dans les facultés de théologie, où les miracles
étaient considérés comme suspects, où des évêques prétendaient interdire à
Dieu de manifester amour, bienveillance et compassion.
L'archevêque de Douala nous
confiait : «En lisant l'Évangile, je me disais, mais pourquoi Jésus ne
ferait pas ici au Cameroun ce qu'il a fait autrefois en Palestine ? Et c'est
ce que je vois aujourd'hui.»
Pour le père Tardif, les guérisons
étaient un don d'amour du Seigneur pour les personnes et un fervent
témoignage pour l'évangélisation.
«Malades, disait-il, vous avez
raison de demander au Seigneur d'être guéris, il ne faut pas avoir peur de
l'amour de Jésus, de l'abondance de son amour ».
Et il ajoutait : «C'est vrai, tous
les malades ne sont pas guéris. Pourquoi Jésus, en son temps, n'a-t-il pas
guéri tous les malades qu'il a rencontrés sur son chemin ? C'est là un
mystère de son amour. Si Jésus ne guérit pas, c'est qu'il a sans doute un
autre plan pour nous, plus merveilleux encore : unir notre souffrance
physique à sa souffrance rédemptrice. Et dans ce cas, d'autres frères
bénéficient des fruits de notre maladie, vécue dans la sérénité et dans la
joie.»
«Le corps, le Seigneur le guérit
parfois pour la vie terrestre, mais l'âme, disait Emiliano Tardif, il la
guérit pour la vie éternelle.»
TÉMOIGNAGES
:
Un témoin rapporte que dans la
paroisse de Nagua, une mère de sept enfants souffrait d'un cancer. Nous
avions beaucoup prié pour sa guérison. Mais le Seigneur ne l'a pas guérie :
il est venu la chercher. Au même moment, une jeune prostituée de 21 ans a
été guérie d'un cancer au ventre. Cette jeune femme n'avait pas osé, par
honte, se mêler à la foule qui priait sur un grand terrain voisin de
l'Église. Elle s'était cachée derrière une palissade de planches pour suivre
l'assemblée de prière; c'est là, derrière les planches qu'elle a été
guérie.
Témoignage de sœur
Marie de l'Enfant-Jésus, Doualla
J'ai retrouvé santé et joie de
vivre
«Voilà des années que je souffrais
en silence, transportée d'un hôpital à l'autre, examinée par des
spécialistes certainement compétents mais impuissants à enrayer l'inexorable
progression de mon mal.
En fait, la maladie qui m'accablait
datait de mon adolescence. Un jour que j'assistais à un match de football
avec des amis de classe, une bagarre éclata entre supporters armés de
canettes de bière, de coups de poing américains et de chaînes de vélos. Ce
fut sanglant. Prise entre deux les deux clans ennemis, je fus sauvagement
frappée, piétinée et laissée inconsciente sur le terrain.
Lorsque je repris connaissance, à
l'hôpital, je ressentis des douleurs fulgurantes dans la tête et dans la
colonne vertébrale et me rendis compte que j'étais comme
paralysée.
Après des semaines de soins
intensifs, je fus placée dans une maison de repos pour handicapés moteur.
Les muscles de ma jambe et de mon bras droit n'obéissaient plus aux
stimulations de mon cerveau et je ne pouvais plus marcher, ni user de ma
main droite. Ma langue ne répondait plus, aux commandes, elle non plus. Je
pouvais tout juste vagir comme un bébé ou un animal. C'était d'autant plus
affreux que je conservais toute ma lucidité.
Depuis l'accident, je ne m'étais
plus regardée dans une glace. On avait d'ailleurs supprimé les miroirs dans
mon environnement. Le jour où je vis le reflet de mon visage dans une vitre
de ma chambre, je fus prise de panique. J'étais défigurée.
Sous le le choc, je voulus mourir.
Je collectionnai les médicaments les plus actifs, pour en finir. Mais le
jour où j'avalai tous les comprimés à la fois, une infirmière se rendit
compte de ce que j'avais fait et me fit faire un lavement d'estomac au
service des urgences.
Dès lors, je vécus repliée sur
moi-même, refusant tout contact extérieur. Sœur Marie-Ange, une religieuse
qui nous rendait visite toutes les semaines, me proposa un pèlerinage à La
Salette. Le voyage en car fut pénible et je ne fus pas guérie. Mais très
émue et très impressionnée par la ferveur des pèlerins qui m'entouraient, je
retrouvai la foi. Six mois plus tard, je me rendis à
Lourdes.
Là je connus une des plus grandes
joies de ma vie. Au cours d'une grand messe solennelle, je recouvrai
brusquement la parole, et je pus chanter avec les autres... Ma langue molle
et sans ressort jusque là redevenait active et c'est à haute voix que je pus
remercier la Vierge.
Encouragée par ce premier miracle,
je ne doutai plus de voir un jour ou l'autre ma guérison complète. Au cours
d'une conversation avec sœur Marie-Ange, elle me parla du père Tardif et
d'une prochaine manifestation en Belgique. Elle m'y invita avec deux autres
malades incurables.
Là, une messe en plein air
réunissait des dizaines de milliers de personnes. Nous nous trouvions assez
loin du prêtre qui officiait , mais sa voix chaleureuse se répercutait dans
les hauts parleurs disséminés au-dessus de la foule
fervente.
A un moment donné, il dit: «Voilà
que parmi vous, il est une jeune femme qui, après un accident demeura
paralysée de deux membres et resta muette. Il y a un an Marie lui rendit la
parole en déliant sa langue, et voici qu'en ce moment même, Jésus dans sa
grande mansuétude lui rend force et confiance. Qu'elle se lève et marcheÊ!
Qu'elle dresse son bras guéri et remercie le Seigneur qui l'a
guérie!
Je sais, au même instant, que ces
paroles me concernent et, avec la pleine assurance que je suis guérie, je
quitte ma chaise roulante. Comme dans un état second, je lève un bras jusque
là sans vie qui a retrouvé toute sa force. D'après les amis qui
m'entouraient, à cet instant fatidique, j'étais transfigurée et
rayonnante.
Le soir, de retour à la maison, je
n'ai plus besoin d'assistance pour faire ma toilette. Je me dirige
directement vers la salle de bains et là, devant le miroir, c'est avec un
véritable choc que je retrouve mon visage d'antan, sans boursouflures, sans
ces affreux sillons violacés qui défiguraient mes traits, un visage beau,
lisse, sans stigmates.
Totalement rétablie, j'ai retrouvé
ma joie de vivre, du travail, un appartement, et je consacre désormais mes
loisirs aux grands malades.
Agnès B. -
Seine-et-Marne
Les tribulations d'une
miraculée
Lorsque Mme Stéphanie M. se rendit
en 1990 au Palais des Sports de Lyon à la grand messe du père Émilien
Tardif, elle ne s'attendait pas à ce qui allait lui arriver. Voici son
pathétique récit :
«Affligée d'une paralysie aux
jambes, bloquée jusqu'au bassin, je ne pouvais plus me déplacer autrement
que sur une chaise roulante. Femme de ménage, expulsée de ma loge de
gardienne, j'avais peu de ressources pour vivre. Mon invalidité à 100 % me
valait bien une petite pension, mais le loyer de mon modeste logement au
rez-de-chaussée de l'immeuble où je travaillais depuis des années me
laissait peu d'argent pour me soigner, me nourrir et m'habiller. Pourtant,
entre deux tricots, je profitai de mon immobilité pour me cultiver, je pris
des cours par correspondance, empruntai des livres à la bibliothèque
municipale.
En 1987 et 1988 des amis de la
paroisse m'avaient emmené en pèlerinage à Lourdes. En 1989 j'étais allée à
la Salette. Deux espoirs déçus. Alors pensez si la venue du père Tardif dans
ma ville natale m'enthousiasma et entraîna chez moi un espoir fou. Je savais
que ce père canadien faisait des miracles. On en parlait beaucoup autour de
moi.
Des sœurs m'emmenèrent au Palais
des Sports où il y avait une foule énorme. Lorsque le père parlait, il se
passait quelque chose d'étrange dans le public. Au moment de l'élévation, je
sentis une bouffée de chaleur dans mon corps et des picotements dans les
jambes. Je glissai dans état second.
A la fin de la messe, lorsque le
père Tardif demanda aux fidèles de s'agenouiller, une main invisible me
poussa de ma chaise roulante et je tombai en avant, à genoux sur le
sol.
Et quand l'assistance se leva, je
me relevai moi aussi, sans douleur et sans peine! C'était la première fois
depuis huit ans que je pouvais plier mes genoux et me tenir droite sur mes
jambes! Les sœurs qui m'accompagnaient n'en revenaient
pas.
Me soutenant, elles voulurent
m'amener auprès du père Tardif, très entouré, pour qu'il me bénisse. Mais la
bousculade de la foule dense, excitée, m'empêcha de
l'approcher.
Je rentrai chez moi en poussant ma
chaise roulante! J'étais guérie.
Mais de nouvelles tribulations
m'attendaient!
A l'hôpital où j'allai faire
constater ma guérison, les médecins n'en revenaient pas. Ils me
prescrivirent trois mois de convalescence en maison de repos. Ce furent les
plus belles semaines de ma vie. Gâtée, fêtée, dorlotée! Le paradis! Dès mon
retour à Lyon, j'allai faire viser mes papiers à la sécurité
sociale.
Là on me dit, que puisque j'étais
guérie, je ne toucherais plus ma pension d'invalidité! C'était logique, me
direz-vous! Mais si j'étais guérie, et tellement heureuse de l'être, j'étais
encore fragile, très faible et incapable de reprendre les ménages. Je ne
retrouvai pas d'autre travail moins dur pour moi. Loin de s'améliorer, ma
situation matérielle s'aggrava et, après quelques mois de chômage, j'en fus
réduite au RMI.
Voilà où j'en suis aujourd'hui.
Miraculée, ingambe, bien dans ma tête et dans mon corps, je suis pourtant
réduite à la misère.
Alors, je voudrais prévenir les
personnes qui comme moi auraient la chance de bénéficier d'un miracle: ne
faites pas constater votre guérison! Dissimulez votre joie; n'en parlez à
personne; continuez à vous faire plaindre, à toucher votre pension, gardez
vos avantages acquis! Et défoulez-vous de temps à autre, en allant seule,
savourer votre guérison au Club Méditerranée!»
Témoignage de
Stéfanie Morand - Rhône
Sources : Père Emiliano Tardif (extrait
de "Petits Traités Spirituels, Pneumathèque, Le Charisme de guérison,
1993). Marc Schweizer
in Revue Science & Magie,
1995 |